Mardi soir, lors du bureau national qui a placé hors parti les 59 candidats socialistes pro-Frêche, "j'ai plaidé plutôt pour la modération, à titre personnel", a déclaré M. Moscovici sur France
Info. "Ce que je voulais, moi, c'est qu'on tire les conséquences du geste qui a consisté à mettre Hélène Mandroux tête de liste et donc qu'on considère que ceux qui sont colistiers de Georges
Frêche se mettent en dehors du parti pour quelques mois. Mais j'insistais beaucoup pour qu'il y ait ensuite, après les élections, une réconciliation", a-t-il expliqué.
"J'ai été entendu, c'est-à-dire qu'on prend une mesure conservatoire et temporaire", a-t-il ajouté, estimant qu'"il faut maintenant jouer l'apaisement". "Il faut que sur le terrain se déroule une
campagne, qu'on voie qui d'Hélène Mandroux ou Georges Frêche convainc les socialistes et puis, après les élections, on fera le point calmement, sereinement", a-t-il conclu.
Source : Le point