190 voix ont été recueillies contre la proposition de la Commission, soit 16 Etats membres, contre 9 Etats membres ayant voter "pour" (123 voix). L'Allemagne et Malte se sont abstenues.
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Alors que de nombreux États Européens sont contre, Mr Barroso veut relancer le processus d'autorisation de la culture du maïs OGM MON 810, mais aussi de la pomme de terre OGM Amflora. Et comme c'est la Commission européenne qu'il préside qui tranchera...
L'année dernière, Mr Barroso avait demandé à ce que certains pays européens, dont la France et l'Allemagne, lèvent leur moratoire sur le maïs OGM MON 810. Mais sous la pression de l'opinion publique, 22 pays sur les 27 de l'Union Européenne avaient voté contre cette demande.
Opportuniste, Mr Barroso vient de profiter du départ du Commissaire à l'Environnement de l'UE, Mr Stavros Dimas, fermement opposé aux OGM, pour relancer le processus d'autorisation du MON 810, et, dans la foulée, de la pomme de terre OGM Amflora.
Concernant la pomme de terre Amflora, BASF évalue entre 30 et 40 millions d'euros les bénéfices en jeu si sa culture est autorisée...
Qu'importe que six pays de l'UE aient interdit la culture du MON 810, et que onze pays aient demandé d'interdire toutes les cultures OGM... Mr Barroso, lui, s'appuie sur l'avis favorable à la culture du MON 810 donné en juin 2009 par l'Autorité Européenne pour la Sécurité des Aliments (EFSA).
Ainsi, les experts du Comité permanent de la chaîne alimentaire et de la santé animale se sont réunis à Bruxelles le 16 février et ont statués sur le fait de contraindre -ou non- la France et la Grèce à réintroduire la culture du maïs génétiquement modifié Monsanto 810 sur leur territoire.
Le règlement prévoit que "la Commission ne peut adopter des mesures d'exécution qu'après avoir recueilli l'avis positif de la majorité qualifiée des États membres réunis au sein du comité". Or, lors du vote à la majorité qualifiée organisé le 16 février, heureusement, seuls 9 Etats membres sur 27 ont soutenu la demande de la Commission européenne.Comme le prévoit la procédure, la Commission va donc demander l'arbitrage du Conseil de l'UE. Les Etats membres devront se prononcer dans les trois mois. Si les ministres de l'Environnement ne parviennent pas à se mettre d'accord, c'est la Commission qui tranchera en dernier recours. Et il est clair qu'elle décidera d'imposer sa décision à la France et à la Grèce...
Mr Barroso est donc en bonne voie pour imposer les OGM à toute l'Europe !
Parallèlement, les ministres européens de l'Environnement vont voter dès le 2 mars sur les clauses de sauvegarde mises en place par l'Autriche et la Hongrie, deux autres pays réfractaires aux OGM.
Ainsi, la pression exercée par Monsanto pour faire accepter ses OGM et les enjeux économiques sont tels que nous finissons par douter des conclusions des " Autorités ", quelles qu'elles soient. Et c'est finalement notre bon sens qui nous guide. Et notre bon sens nous dit qu'il faut rester prudent face aux OGM, que leur développement ne peut se faire qu'en tenant compte de toutes ses conséquences, sur notre santé, sur celle de nos descendants, sur la biodiversité végétale et animale, sur l'équilibre économique des populations... Nous n'allons quand même pas prendre le risque, même minime, de laisser détruire en quelques décennies ce que la nature a mis des millions d'années à construire!
H de M
voir les sources de l'infoswww.touteleurope.fr
ec.europa.eu