Non Non, le Panda n’est pas mort juste débordé, revenons donc en douceur en ce beau mercredi avec Eluvium qui en matière de douceur s’y connait plutôt bien. Découvert avec le magnifique Copia, j’avais découvert par la suite sa discographie qui n’était constitué que de pics. Essentiellement au piano et souvent gorgées de nappes de synthé aérienne, Mattew Cooper a, au fil des années, composé de nombreuses perles musicales toutes plus belles les unes que les autres, Radio Ballet ou Genius And Thieves étant des exemples plus que probant. C’est donc avec une certaine joie et une excitation bien réelle que l’on attendait ce retour après trois années d’abstinence. Décidé à changer ses petites habitudes, Similes tout en restant dans la veine des précédents, innove dans le sens où l’artiste s’improvise chanteur. Une grande première pour l’Américain qui nous laisse découvrir une voix posé, sans grandiloquence, qui n’a rien d’extraordinaire mais qui colle finalement à la justesse de ces compositions.
Et pour ce nouveau départ, l’homme décide de frapper fort avec deux grand titres qui rejoignent ce que Cooper a fait de mieux dans sa carrière, dommage que la suite ne suive pas, le reste de Similes étant fait de hauts et de bas, il faut avouer que parfois on s’ennuie quelque peu. Mais un titre comme The Motion Makes Me Last débordant d’émotions nous fait oublier tout les petits défauts auxquels on a le droit. Fidèle à lui-même, ce disque s’écoute comme un voyage contemplatif où l’on se surprendrait à percevoir de la beauté dans des paysages auxquels on n’aurait jamais prêté attention, un disque d’ambiance comme on aime comparer sa musique mais qu’elle ambiance…
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Extrait de l'album : Similes
sortie le : 23 février 2009
Label : Temporary Residence Ltd
Myspace
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Toujours un coup d'avance