J’ai l’immense avantage de
vivre totalement à contre flux. Pendant que mes amis se sont rués sur les pistes enneigées des Pyrénées ou ont rejoint leurs attaches rurales j’ai, pour ma part, choisi PARIS où je conserve mon
univers dans le 9éme. Un quartier populaire, un vrai quartier où l’on peut faire encore de vrais achats alimentaires chez de vrais commerçants de bouche (rue des Martyrs), mais aussi de bonnes
affaires à Drouot et se mêler à la fureur touristique des beaux quartiers dès Hausmann. J’y retrouve mes réflexe ; monter quatre à quatre mes étages, prendre le 42, acheter ma savoureuse
baguette au coin de la rue et compléter le plaisir par un agréable camembert (à Cassoulet’ Land cela est impossible sauf à vouloir payer son calendos au prix du caviar ou à accepter un pavé
pâteux). Bref la vie !
C’est marrant de faire ce constat mais réellement PARIS me manque et j’ai hâte
de retrouver cette atmosphère d' anonymat, de gouaille un rien policée et d’apprécier cette atmosphère fantaisiste et détachée qui transparait à chaque coin de rue. Il faut dire
qu’aujourd’hui mes activités sont ailleurs et mon regard pourrait (presque) être celui d'un contemplateur.
Hélas,je vais plombé le tableau. Mon passage de plus en plus épisodique me permet également de prendre conscience de la pauvreté grandissante de la capitale et de ses "habitants".
J’ai partagé
Ce n’est plus un problème saisonnier qui alimente la compassion les soirs d’hiver, quand le thermomètre plonge et que l’actualité compte les morts d’hypothermie. Les hommes et les femmes sans toit sont aussi démunis en février qu’en novembre, l'hiver est long et la pauvreté ne tient pas compte des aléas de la météo. Année après année, elle enfle pour ne devenir qu'une constante de la capitale. Aucun quartier n’est épargné et hors la proximité des ambassades, de l'Assemblée et de l’Elysée toutes les embrasures et les sources de chaleurs sont occupées.
Je peux vous faire partager mes nombreux clichés réalisés au grès de mes déplacements ; pour ne pas atteindre durablement votre moral je vous propose un plan large du siège historique et prestigieux de la BNP où, tant au premier plan, qu'au niveau des coffres, sur le trottoir vivent des sans-abris Pour terminer je ne peux pas ne pas vous "faire profiter" également de la vidéo ci-dessous tournée il y a 2 ans un peu plus haut sur les mêmes boulevards...