Il ne faut pas faire la fine bouche. La médaille d’argent obtenue ce soir par les femmes françaises en relais de biathlon 4 x 6 kilomètres en 1′10 »O9 »’1, derrière la Russie (1′09 »36 »’3 ) et devant l’Allemagne (1′10 »13 »’4) est une satisfaction à plus d’un titre : elle apporte à la délégation française sa neuvième médaille, égalant ainsi le nombre obtenu à Turin il y a quatre ans. Le biathlon français continue à prouver qu’il est dans une forme olympique (c’est le cas de le dire). Les « anciennes » Sandrine Bailly (photo, qui a brillament été chercher cette deuxième place) et Sylvie Becaert vont quitter la compétition sur un beau podium, et les « petites jeunes » Marie Dorin et Marie-Laure Brunet confirment les espoirs placés en elles. Non vraiment, les françaises pourtant mal engagées à un moment avec notamment la performance moyenne de Marie Dorin, et qui ont réussi à aller chercher cette médaille d’argent au courage, à l’envie nous donnent des motifs de fierté.
Néanmoins, dans un contexte plus large, et malgré les espoirs tous les quatre ans mis sur la délégation, la France reste une nation moyenne, loin derrière les Etats-Unis et leur 25 médailles (dont 8 en or) avec 2 petites médailles d’or (les Pays-Bas ou la Chine en ont 3). Sans un biathlon particulièrement brillant (six médailles sur neuf), l’arbre masquant la forêt, la délégation française reste assez décevante, à l’image d’un Brian Joubert qui comme à son habitude cristallise tous les espoirs et qui – comme à son habitude – nous gratifie d’une déception.
Terminons sur une note positive, la délégation française tablait sur dix médailles, il n’en manque qu’une……