On s'est reveille ce weekend (20.01.2010) en apprenant a la radio que des pluies torrentielles avaient provoque des inondations et des glissements de terrain sur l'île portugaise de Madere en
faisant au moins 42 morts et plusieurs centaines de blesses. La capitale de l'île , Funchal, a été plonge dans le chaos au dire des journalistes. Il est ironique de penser que dans ce genre de
situation, le chaos est le mot dévolu pour indique la panique ou la désorganisation. Cette petite ile de 57 x 22 km, a subit pendant trente ans la politique du béton qui fait dire a certain que la
catastrophe est due a une mauvaise planification urbaine. Les fonds structurels européens au titre de l'aide aux régions les plus pauvres ont permis la construction de voies rapides qui ceinturent
l'île et autres batiments publics. Funchal a subit une urbanisation désordonnée malgré sa localisation a flanc de colline et l'impermeabilisation massive a transforme les cours d'eau en "canons a
eau" emportant ponts et constructions sur leur passage. L'horreur climatique remet un pied sur le continent européen et nous nous indignons bourgeoisement au petit déjeuner que les règles de
sécurité n'aient pas été respectées. Les principales constructions incriminées sont bien entendu celle que la pauvreté confrontée a la pression foncière a jeté la. Nous sommes prompts a émettre des
jugements et a donner des subventions, donc des leçons mais avant de condamner l'urbanisation chaotique et l'infamie du ciel, nous devrions réfléchir sur trois questions. Devant un the fumant, je
me pose la première qui est celle de l'établissement de personne en zone inondable ou sujette a des glissements de terrain. Dans la succession des actions on oublie bien vite la planification,
fusse-t-elle vertueuse, au profit de la vie quotidienne et des petits arragements particuliers qui font qu'un règlement se fane bien vite. le droit doit rester vivant et s'adapter aux situations.
au lieu de pondre une planification, il conviendrait bien plus d'organiser le suivi dans le temps des contraintes naturelles puisqu'un règlement n'a jamais arrête un glissement de terrain. Prévoir
en revanche la vulnérabilité et restituer au milieu ce qu'on lui prend de l'autre semble plus opératoire. Comme certains interviewes l'ont explique, l'urbanisation proche des cours d'eau a été
rendu possible par le laxisme des autorités locales qui ont préféré acheté la paix sociale. La question est donc de savoir comment le droit peut devenir une règle de bon sens. Il faut en finir avec
l'empilement réglementaire pour se concentrer sur l'essentiel: la sécurité des biens et des personnes. Sous la douche je repense a l'injustice commune qui consiste a pousser les populations
fragiles a occuper des zones a risques. En d'autre terme, la répartition socio-spatiale des classes sociales ne laisse rien au hasard et, sous toutes les latitudes, les riches vivent dans des
endroits protèges et les pauvres dans des endroits exposes. Dans le cas de l'île de Madere, la densité de population pousse les plus pauvres a prendre des risques. D'autant que ces risques sont
souvent minores par les premiers intéresses quant bien même ils y auraient deja été exposes. Ce phénomène est exacerbe par la metropolanisation qui poussent des migrants intérieurs a s'entasser ou
ils peuvent en périphérie des villes. La deuxième question, sans réponse possible, serait de savoir si cette injustice perdurera encore longtemps ou si nous emploierons tous les moyens nécessaires
pour y remédier en Europe. Je marche maintenant sous une pluie fine qui me rappelle que je vis dans une ville qui a été longtemps sujette aux inondations. on a buse les fosses, redresse le cours de
la rivière et erige d'imposantes digues avant de construire un barrage en amont il y a quelques décennies. Par ailleurs nous venons de fêter le centenaire de la grande inondation de Paris. Tout
cela nous remémore que l'eau peut être meurtrière et que nous avons passe des siècles a nous en défendre. Oui donc pour une écologie de la mémoire et contre l'oubli: malgré les catastrophes passées
et présentes nous ne sommes toujours pas capable d'adopter une réaction mature face aux risques naturels. Comment donner aujourd'hui des leçons.