Je rencontre parfois des gens qui ont des comptes dans quatre institutions, avec quatre conseillers, mais dont les placements sont TOUS investis dans les mêmes catégories. En évitant de mettre leurs oeufs dans les mêmes paniers, ils ont plutôt réalisé une belle omelette. Relevons nos manches et ouste: faisons un peu le ménage!
- Commencez par placer vos états de compte par institution et en ordre chronologique décroissant. Pourquoi pas dans un cartable bien identifié? Pour faire des comparaisons ou des analyses, le relevé de juin 2001 ne servira pas beaucoup! Gardez sous la main les 5 dernières années.
- Placez en couverture ou en première page votre profil d’investisseur et la date de sa dernière mise à jour. Cet outil de diagnostic est un des plus précieux. Il détermine votre horizon de retraite, vos données personnelles et votre tolérance à la volatilité. C’est votre «profil génétique» d’épargnant. Il y a des placements qui vous occasionneront des réactions allergiques, si vous n’en tenez pas compte! Comme avec une brosse à dents, un profil d’investisseur ne se prête pas entre conjoints. Chacun-pour-soi.
- Identifiez le ou les conseillers que vous jugez les plus compétents ou les plus à l’écoute de vos besoins. Il est bon de diversifier par institutions et classe d’actifs, mais vous pouvez très bien faire ce travail avec seulement une ou deux personnes de confiance. Un conseiller indépendant a l’avantage de pouvoir offrir les solutions de toutes les grandes sociétés financières. Privilégiez les gens qui communiquent facilement avec vous; ceux que vous comprenez!
- Comparez vos rendements aux moyennes ou médianes de catégories d’actifs. Votre conseiller doit pouvoir vous prouver par écrit que vos rendements sont aussi bons que la moyenne. Sinon, apportez des ajustements nécessaires.
- Prévoyez un calendrier de contact et d’évaluation sur 12 mois. Ne vous limitez pas à la rencontre annuelle de contribution à votre épargne-retraite . Vous pouvez prévoir chaque année deux évaluations en personne et deux autres par téléphone. Une fois par an, ce n’est pas assez. Il est temps de vous intéresser à vos affaires!