Qu’est ce qui empêche une entreprise, un groupe ou même un pays de profiter de l’offre open source ?
Une question simple, mais qui n’a pas qu’une seule réponse.
Ce qui est sûre, c’est que l’association de la gratuité à l’open source reste un vrai problème.
Cela masque l’aspect principal du monde open source : « il s’agit, avant tout, d’un modèle économique » où l’ouverture des codes sources est une différenciation avec le reste des modèles de fournitures de software.
Mais, à force de marteler d’une façon dogmatique l’open source et ses nombreux avantages, sa gratuité, sa sécurité, etc … , les décideurs oublient la raison même d’un logiciel?
Les « défenseurs dogmatiques » du logiciel libre endossent une part de la responsabilité.
Un décideur, n’a pas besoin, dans son SI, d’un logiciel mais d’une solution.
Une solution n’est qu’une réponse à un besoin.
Parler de l’open source avant de parler des besoins n’a aucun sens.
Le vrai problème se trouve dans les faiblesses de la définition des besoins et de la matrice des exigences, de la formulation des SLA, de la rédaction des contrats de supports, de la gestion des changements, du suivi d’un cycle de vie des applications …
C’est en « glorifiant » la fonction maitrise d’ouvrage, que les défenseurs de l’open source, pourront tirer profit de l’offre open source et surtout savoir à quel moment l’offre « propriétaire » est plus appropriée.
Tout dépend de l’adéquation de la solution proposé avec la matrice des exigences et du niveau de service demandé.
Mais dans tous, les cas, il vaut mieux parler d’offre commerciale, comprenant la solution, le contrat de garantie, le contrat de support, la formation …