J’entends parler le médiateur de la République à plusieurs reprises. Tristes propos. Notamment :
J'estime à 15 millions le nombre de personnes pour lesquelles les fins de mois se jouent à 50 ou 150 euros près. Je suis inquiet de voir que des personnes surendettées peuvent se retrouver en plan de redressement personnel (PRP) pour la deuxième ou troisième fois parce que leurs dépenses dépassent structurellement le montant de leurs ressources.
Je suis frappé par la cohabitation de deux types de sociétés : l'une officielle, que nous connaissons tous, l'autre plus souterraine qui vit d'aides, de travail au noir et de réseaux. Ces deux sociétés ont des fonctionnements parallèles, elles ont leur propre langage, leur propre hiérarchie, leur propre chaîne de responsabilité.
Depuis des décennies, nos gouvernements successifs ont réformé la France en silence, parce que nous étions les ennemis de notre bien. Pensaient-ils arriver à ce résultat ? N’aurait-il pas été au moins aussi efficace de respecter les principes de la démocratie ?
Compléments :
- La France en mutation.
- Ce que j’ai entendu de ses idées sur le management des entreprises retrouvait le ton du rapport sur le « bien-être et l’efficacité au travail ».