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Il y a un Désert intérieur
Au pays d’orphelins .......................... Privés d’échos
Dans le fracas des montagnes
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Il y a un Désert intérieur
Au territoire bavard
Un parfum muet rôde
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…...............................….................... Le couteau de la lune
…...............................….................... Écorche le rien de la vie
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Il y a un désert intérieur
Au pays de crépuscules calcinés
Zitti é muti sacrifient l'Étoile
Sur le granit d’un aller sans retour
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…....................................................... Les sanglots des mots tracent
…....................................................... Dans la nuit païenne
…....................................................... Une cargaison de rêves
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Ci hè un disertu à l'indrintu
'n u paesu 'll' urfaneddi ...................... privi di ribombi
in u fracassu 'lli muntagni
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Ci hè un disertu à l'indrintu
'n u tarritoriu 'lla parola
un parfumu mutu avvinghja
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…....................................................... a cultedda di a luna
…....................................................... svrimba u nienti di a vita
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Ci hè un disertu à l'indrintu
'n u paesu 'lli tramonti catrusciati
zitti è muti sacrifichighjani a Stidda
nant'à u granitu d'una partenza
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…....................................................... u sunghjuzzu 'lli paroli traccia
…....................................................... in a notti infideli
…....................................................... una somma di sonnia
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poème inédit
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tr. Stefanu Cesari©
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technorati tags: danièle maoudjpuesia corsapoesie corse
LES COMMENTAIRES (7)
posté le 15 janvier à 22:18
MMe Danièle Maoudj, ceci pour vous inviter à visiter un nouveau site de poésie qui fait la promotion des poètes en action... un site pour rencontrer d'autres écritures...
posté le 23 décembre à 20:09
LE SOUVENIR DES ROSES
On n’aura rien sauf à tout prendre comme au sérieux nos balivernes, tout, nos vessies pour des lanternes, nos pieds, nos mains, nos cœurs à prendre et la tête à l’hydre de Lerne...
On n’aura rien qu’à donner tout comme un joker aux oublieux, tout, mais tout comme des foireux, tout à défaire, tout, comme au bout de nos mouchoirs, nos sacs de nœuds...
On n’aura qu’à laisser de nous ce qu’on était, bien peu de chose, rien que l’effet des bonnes causes, rien que le souvenir des roses, des épines en tout et pour tout,
des épines aux mains du malheur, aux mains tendues mais pour tout prendre et même nos cœurs de Cassandres, nos cœurs qui n’ont pas su s’entendre au moment de se dire l’heure,
l’heure est venue des roses, l’heure de donner le pouvoir aux fleurs...
Henri Etienne Dayssol
posté le 23 août à 19:28
PAGE BLANCHE
Vous qui savez si bien mentir avec vos airs de ne rien dire, mes mots étranges, dites-moi ce qui vous dérange ;
Dites-moi tout du tableau noir et de nos visages de craie, tout des nuages et des miroirs, et des orages brouillant nos traits ;
Dites la foudre, dites le feu sur nos poèmes s’abattant, dites la peur, dites pourtant notre poing levé vers les cieux,
et dites l’envol émouvant des lettres sans correspondance qui vont par delà le non-sens confier notre souffle au vent...
Et puis persistez à mentir, avec vos sourires de rechange, mentez ! Puisqu’il m’a torturé libérez-moi de mon cœur d’ange, mentez, mentez, j’existerai, j’existerai de vous écrire ;
Alors vous me signifierez, en double langue d’émigré, au présent de l’indicatif, vous serez moi plus que moi-même et moi je chanterai que j’aime ma vie criblée de hiéroglyphes ;
Mais en bon fils, pour vous servir, né de vos airs de ne rien dire, je serai d’abord page blanche, comme un sauf-conduit délivré à vous, comme une carte blanche, comme un blanc-seing pour vos secrets,
je serai blanc comme l’écran après le film de famille, comme le dos de la photo, le champ de neige où s’égosillent do si la sol fa mi ré do en décrescendos transparents,
des colombes et des merles blancs, avec un noir en chef d’orchestre immobilisé dans un geste qui représente mon vrai nom, mon nom, le vrai, celui d’avant, d’avant que Dayssol on me nomme...
Henri Dayssol
posté le 23 août à 18:33
MÈMORIA La mémoire est un poème/comme un miroir sous la mer/qui saisit l'invisible/pour le dire en mots de pluie/parfaitement limpides,//pour le dire avec la voix/de la Méditerranée/avec son souffle inspiré/retenu à jamais,/la mémoire est un poème//pour ne pas expirer... Henri Dayssol
posté le 23 août à 18:27
LE DEBUT DE TOI Ta musique fausse,/tes mensonges pieux,/tes mots creux/sont défaits...//Ta place forte/en terre sainte,/appartient maintenat/au silence,alors//tu te tais,/alors tu n'entends rien,/ou seulement ton souffle/entre les murs...//peut-être le début de toi... Henri Dayssol été 2010
posté le 23 août à 18:17
M.Daniele Maoudj, je suis un ancien militant culturel occitan, je vis à Bastia depuis 28 ans, j'écris comme vous des textes poétiques en français , je souhaite participer à des lectures publiques pratique que je voudrai voir se multiplier en Corse fournissant l'occasion de réaffirmer le fond commun identitaire méditerranéen. mES COORDONN2ES [email protected] tel 06 35 18 18 52 Recevez mes félicitations pour votre action et vos écrits en particulier qui trouvent en moi une grande résonnance... Merci pour votre prochaine réponse.Henri Dayssol
posté le 23 août à 18:08
M. Danièle Maoudj, je suis un ancien militant culturel occitan vivant à Bastia depuis 28 ans, j'écris comme vous en français des textes poétiques et j'en fais volontiers la lecture publique, j'aimerais avoir l'occasion sur ces bases de m'engager dans la vie culturelle en Corse(au moins) de paticiper à un développement de la pratique de la lecture publique dont on voudrait qu'il se produise autant sinon plus en Corse qu'ailleurs, développement qui devrait être une occasion légitime pour réaffirmer l'identité méditerranéenne...s'il vous plait, permettez que nous prenions contact...