L’archipel des îles Loyauté est formé de quatre îles principales : Ouvéa, Lifou, Tiga et Maré. Il se
situe à environ 125 Km de la côte Est de la Nouvelle-Calédonie.
Quatre perles entre lagon et océan Pacifique…
Voici une carte pour mieux situer Ouvéa, l’île la plus au nord :
C’est à Ouvéa que nous avons décidé de passer une petite semaine.
Après un séjour sur l’îlot Ténia, c’est sur une île en plein Pacifique que s’est porté notre choix.
Lifou, Maré et Tiga seront des destinations pour un prochain voyage ! Il faut toujours se laisser des rêves à réaliser, surtout lorsqu’il s’agit de paradis !
Venir en Nouvelle-Calédonie et repartir sans connaître les Îles Loyauté…impensable ! Cet archipel ne
pouvait pas ne pas être l’une de nos destinations prioritaires lors de ce deuxième voyage en Calédonie !
D'un côté le lagon, de l'autre le Pacifique...
Un matin de bonne heure, nous avons donc pris un petit avion de la Compagnie « Air Calédonie » à
l’aéroport de Magenta, quartier de Nouméa.
A peine 30 minutes après le décollage, l’avion s’est posé sur le petit tarmac d’Ouvéa.
Depuis le hublot du petit avion affrété pour une soixantaine de passagers, le paysage était magique : nous
avons survolé un lagon turquoise et aperçu Ouvéa vu du ciel.
Appareil photo en main, nous avons pu prendre des vues de l’un des joyaux de cet archipel
magnifique !
Le pont de Mouli qui relie les deux îles pour n'en faire qu'une...
L'eau claire qui laisse voir les fonds sous-marins...
Ouvéa est constituée de deux îles reliées par un isthme, et d’un chapelet d’îlots entourant un grand lagon central. Tout en longueur, Ouvéa s’étend sur 35 Km du nord au sud. L’île n’est pas large : à peine 5 Km et compte environ 4500 habitants.
Une seule route principale traverse Ouvéa du nord au sud, longeant le lagon. Une épaisse végétation recouvre l’île et pour traverser la forêt d’est en ouest, il faut emprunter de petits chemins de sable ou de cailloux.
Lorsque l’on emprunte cette longue route « nationale », jamais on ne perd le lagon des yeux, et sa palette aux tons turquoises ensorcèlerait le conducteur s’il n’était pas attentif à suivre la ligne droite !
Mon fils Sébastien avait tout organisé pour nous faire passer un séjour inoubliable !
Des amis à lui nous attendaient à l’aéroport pour laisser à notre disposition une voiture « locale » ! La vieille guimbarde de Greg, toute bringuebalante nous a
permis de sillonner l’île de long en large, sans jamais regimber…ho, il fallait seulement savoir lui parler…taper un peu sur le coffre arrière pour qu’il veuille bien s’ouvrir…certaines portes
avaient du mal à s’ouvrir ou ne voulaient plus se fermer…pas de plaque d’immatriculation à l’arrière…une voiture locale quoi, bien connue sur l’île !
La Titinagreg qui nous a emmenés
partout!
La « Titinagreg » nous a conduits dans la partie sud de l’île, à Mouli, où un accueil en tribu nous était réservé au « Cocotier » chez Samy et Marie-Louise qui ont su nous faire connaître le mode de vie kanak !
Une paillote « typique » nous attendait, face à la plage de sable blanc de Mouli…le rêve !
Un plongeon avant le petit dèj...
Certains habitent sur leur bateau...
Au « Cocotier », on travaille en famille, du plus petit au plus âgé, sous l’œil des parents, Samy et
Marie-Louise, et des grands-parents qui prennent l’ombre sous le toit de palmes en jetant un regard attendri sur la progéniture qui vaque.
Les filles sont à la cuisine, servent à table et veillent à la propreté des cases et des douches ; le jeune fils s’occupe de la location de vélos…
Samy et le fils aîné organisent des tours de l’île et « font navettes » entre l’aéroport et la
maison.
En tribu, les enfants qui quittent l'île pour partir travailler à Nouméa sont mal vus...alors on reste sur l'île, en famille!
On tresse les palmes des cocotiers pour habiller une paillote supplémentaire :
Ce jour-là, régnait dès le petit matin une grande effervescence : toute la famille au grand complet
s’attelait à terminer la nouvelle paillote avant la tombée de la nuit pour l’arrivée d’un groupe de touristes !
Chants, cris, hurlements de rire nous ont tirés du sommeil dès potron-minet !
La petite Vanouiti, petite-fille de Samy et fille de fille aînée, faisait tourner en bourrique tout son
monde !
Âgée de cinq ans, la jolie petite princesse me suivait pas à pas, admirative de mes bijoux fantaisie et de mes claquettes en « argent » que je devais lui prêter !
Sur la photo, elle me harcelait pour aller plonger dans le lagon ensemble !
Irrésistible Vanouiti...
Nous prenions nos « gros » petits déjeuners face au lagon, dans la grande case principale, puis partions pour la journée visiter l’île.
On aperçoit notre paillote sur la gauche...
La case principale: réception, repas...
Nous préférions prendre nos repas au gré de nos pérégrinations dans les snacks rencontrés ici ou là.
La tambouille du Cocotier n’ayant pas la réputation d’être la meilleure de l’île…et le menu du jour étant répétitif, nous avions nos adresses où nous savions que nous ne serions pas déçus !
Nous ne pouvions pas louper le Snack Fassy en bord de route, qui proposait des plats typiques, les pieds dans
le sable.
Au menu : poisson « Maï-Maï » au lait de coco et curry, agrémenté de riz et de patates douces:
...succulent ! Poisson pêché le matin aux aurores
par les hommes de la tribu!
Et pour boisson: lait de coco frais!
La prochaine fois : visite de l’île et beauté des paysages garantie ! Vous viendrez encore avec
moi ?
Dans l'article précédent, je vous racontais notre séjour à l'îlot Ténia...île déserte, celle-là...pas mal non plus, côté "dépaysement" !!