... D'accord, le titre de cet article est d'une confondante nullité mais d'un autre côté, si vous lisez ces mots,
c'est qu'il aura quand même fait son boulot puisque vous êtes ici. Luke Jerram n'est donc ni le fils de Dark Vador ni l'héritier des chaussures tellement pas chères qu'il faudrait être fou pour
dépenser plus. Oh là, ça aussi, c'est nul. Allez, sans transitions, j'arrête mes conneries pour passer à l'art, le vrai, celui de Luke Jerram.
Luke a de la chance, il ne part pas à cheval vers le soleil couchant en fin de journée en chantant et il n'a pas la main froide non plus. On peut donc en conclure que Luke n'a rien à voir avec
Rantanplan et Laurent Gerra, l'humoriste aussi drôle qu'une chaude pisse ni avec Paul Newman, le vendeur de sauces pour spaghettis aux yeux bleus.
Luke Jerram est un artiste. Il s'intéresse énormément à la macrobiologie, aux mutations et aux virus. Ceci confirmant définitivement qu'il n'est pas Laurent Gerra qui lui, n'a pas encore
dépassé le stade anal. Luke se questionne sur la représentation de ces virus minuscules. Il se demande comment la colorisation artificielle de ces images biologiques modifie notre appréhension
de ces phénomènes ou nous induit en erreur. Si certaines de ces images sont colorées pour des raisons scientifiques, afin d'améliorer leur compréhension, d'autres le sont pour des raisons
strictement esthétiques. Du coup, nous avons tous des images en tête. Fermez les yeux, non, gardez-les ouverts sinon vous ne pourrez lire la suite de cette phrase, ce serait idiot mais en même
temps, essayez de visualiser votre image du virus du Sida. Vous le voyez certainement avec des couleurs. Du rouge, du bleu, du jaune. C'est son truc, à Luke. Klein voyait du bleu partout,
Soulages du noir alors que Luke retire la couleur de nos habitudes visuelles pour ne laisser apparaître que la transparence et la vérité
images © Luke Jerram & David Sayer