Le poupon tchèque est bien présent. Touché à la cheville à la suite d’un tacle du Lorientais Marchall mercredi dernier, Jaroslav Plasil portait le chasuble des titulaires lors du dernier entrainement des Girondins. Sa présence dans le onze de départ de ce soir ne semble faire aucun doute. « On attendra encore un peu pour en avoir la confirmation mais ça devrait aller » assure Laurent Blanc au sujet de l’international tchèque.
Plasil est le seul joueur de l’effectif bordelais à avoir déjà évolué au stade Karaiskakis, tout près du port du Pirée. C’était avec Monaco en phase de poule de Ligue des Champions saison 2004-2005. Une défaite 1-0 dans une ambiance impressionnante. « Je n’ai jamais joué dans un autre stade aussi chaud, explique le milieu marine et blanc. Les supporters sont à fond derrière leur équipe ». Ce soir, ce sera un autre contexte, un autre défi. Un 8ème de finale de Ligue des Champions. Jaro se sent prêt, lui qui a joué 22 matches de championnat et 5 rencontres de Coupe d’Europe avec 1 but décisif à Turin. Un rythme soutenu pour un homme discret.
Bordeaux à l’image de son tempérament
Mais Il a signé pour ça Jaroslav. Pour connaître des parfums européens, pour revivre une épopée identique à celle de Monaco en 2003 où le Tchèque a atteint la finale de la Ligue des Champions. Bordeaux, champion de France en titre, semble lui convenir. Un club à l’image de son tempérament : calme, posé mais performant. Jamais sous le feu des médias, Plasil a connu des débuts difficiles puis un hiver étincellent. Excellent en Décembre, il a même reçu les louanges des journalistes. « Je n’y tiens pas compte, tout va très vite dans le football » rappelle le joueur, qui n’a jamais été à l’aise avec la profession. Une presse qui place Bordeaux en favori. « Favori non mais nous avons les arguments pour passer. Il faut rester humble. » Toujours dans la retenue Jaro.