Belkacem, fils d'harkis réagit à l'actualité et nous
diffusons ci-dessous l'intégralité de son texte.
La Colonisation est à nouveau une pomme de discorde entre la France et l'Algérie.
Un député algérien issu du parti du FLN, vient de déposer à l'Assemblée Populaire Nationale, un projet de loi sur la criminalisation du colonialisme français. Ce texte de loi a été signé par 125 députés de ce vieux parti issu de la guerre de libération Nationale.
Ce projet de loi absurde, fait ressurgir les vieux démons du passé. Il ouvre, des blessures encore ouverte. Il rallume la guerre des mémoires mal éteinte en France et aussi entre les deux rives de la méditerranée.
La Colonisation est une page de l'histoire vécue par la France et de l'Algérie de 1830 à 1962, année de l'indépendance. Cette histoire commune comporte des pages sombres, mais aussi glorieuses (construction architectures coloniales, routes, chemins de fers, hôpitaux) construit par la France en Algérie.
Mais, la solution, c'est de dépasser les horreurs de cette guerre dramatique, et de se tourner résolument vers l'avenir. Il faut arrêter de se figé, se vocaliser sur les ruines du passé, et de se faire peur avec ces cauchemars.
Le passé doit rester simplement une page de mémoire, pour honorer tous ceux qui sont tombé aux champs d'honneurs pour les deux Nations. Mais il faut aussi, que les rapatriés, les harkis, les pieds-noirs cessent d'être pour le pouvoir algérien actuel un fond de commerce instrumentalisé pour faire pression sur la France et pour faire fasse aux difficultés actuelles que rencontre l'Algérie, que sont le chômage des jeunes et la corruption qui gangrène la société algérienne. Toutes la vie économique algérienne est organisée autour des recettes pétrolières et Gazières.
Cette richesse énergétique est une poule aux œufs d'or pour le pays. Cette rente constituée par la rentrée de devises d'hydrocarbures et dont la distribution est imméritée, car elle n'est pas le fruit de l'effort, de la sueur et de la persévérance de ceux qui en bénéficient, La dilapidation de cette ressource, qui appartient aux générations futures, est un acte irresponsable qui risque de porter préjudice au développement économique de l'Algérie et de son avenir.
Dans le monde de la mondialisation dans lequel nous vivons, et qui remplace celui de la colonisation, il n'y a pas de place au sens humanisme du terme, pour les pays faibles.
Ce monde, ou prime la notion de marche, ou crève. Il n'y a pas non plus de patriotisme désintéressé, surtout si il n'y a pas d'exemple de référence à suivre.
Les élites s'offriront à ceux qui les rémunèrent à leurs justes valeurs. Avant, que l'Algérie ne devienne aussi un désert économique. Il est plus que temps, d’avoir aux commandes de l’Algérie des gens compétents et responsables, avec des projets, qui seront des défis d'avenir à relevés.