- Mehdi Lallaoui, natif de la banlieue parisienne, a usé et abusé de son accent parigot rigolo pour contrer avec brio une vieille folle d’extrême droite (pour qui Le Pen est un centriste !) au tribunal. Cela s’est passé au printemps à Quimper et l’été à Rennes (1°instance, puis appel), où cette dame a été condamnée 2 fois pour calomnies et médisances envers deux cinéastes et un historien, à propos de la Guerre d’Algérie.
- Les cinéastes sont le très vieux et très alerte René Vautier (‘Avoir 20 ans dans les Aurès’, etc.) et son cadet Mehdi Lallaoui. Plus Olivier Le Cour Grandmaison, jeune et brillant historien.
- Mehdi Lallaoui est cinéaste, très talentueux. Qui se souvient de ses racines algériennes (nul n’est parfait, pas même le breton René Vautier !) et milite, caméra au poing, contre le colonialisme d’hier… et d’aujourd’hui. - Celui d’hier continue à coloniser nos mentalités – pas seulement au sommet de l’état (cf. le ‘Discours de Dakar’), mais dans le bon peuple de France (racisme latent anti-arabe surtout). Celui d’aujourd’hui s’exerce encore dans les DOM, mais bien pire encore dans les TOM. Et notamment sur ‘le caillou’, la Nouvelle-Calédonie, son plus vaste territoire, qui regorge de nickel. Cherchez l’erreur : L’énorme ‘Polynésie Française’ (à 95% composée d’eaux) n’a pour ressource que le tourisme et ne connaît donc que de risibles querelles politiciennes (et mafieuses), avec paravents ‘d’autonomie’. Mais le caillou, aïe !, ‘On y tient’… avec l’aide des multinationales du nickel : business…