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Les poissons ne connaissent pas l'adultère, Carl Aderhold

Par Feedepassage
J'ai reçu ce livre dans le cadre d'un partenariat avec Livraddict et les éditions JC Lattès. Et quel plaisir en est ressorti, d'autant plus que c'est avec ce roman que j'ai débuté le read-a-thon ce week end.

Les poissons ne connaissent pas l'adultère, Carl Aderhold.


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Les poissons ne connaissent l'adultère. Carl Aderhold. éd. JC Lattès. 319 p.

Résumé :
Il a suffit d'un cadeau anniversaire loufoque pour que, la veille de ses quarante, Julia éprouve le besoin d'échapper à sa vie de femme mariée, de mèère, de caissière, et saute dans le premier train pour Toulouse. Comme par contagion, tous les passagers qu'elle croise sont eux aussi emportés : Colette, la vieille dame, amoureuse de deux hommes; Germinal, le contrôleur anarchiste; Jean-Pierre, l'éternel dragueur, une formation de choristes rock'n roll... Et surtout Vincent, chercheur et spécialiste des bestiaires médiévaux, qui se rend à un colloque en compagnie de sa femme. "Les poissons ne connaissent pas l'adultère", écrit l'un des auteurs qu'étudie Vincent. Mais les héros de ce magnifique Paris-Toulouse ne sont que des humains... Dans ce voyage de toutes les fantaisies, Julia ve tenter de renouer avec une  vie plus juste, plus légère, plus libre.

Le reste :

Deux aspects m’ont attiré dans la quatrième de couverture de ce roman : la présence d’un spécialiste des bestiaires médiévaux et le trajet effectué par le train (Paris-Toulouse). Pourquoi ? Pendant mes deux premières années d’études j’ai fait ce trajet de nombreuses fois. Et bien je tiens à vous dire, j’aurais bien voulu que ne serait-ce un de mes trajets se passe de cette manière.

L’auteur joue sur les points de vue. Au début d’un chapitre on se trouve dans l’esprit de Julia, puis dans celui de Colette et ainsi de suite. Chaque personnage scrute son voisin et, à force de regarder son voisin, chaque personnage est amené à regarder sa propre vie. Dans les premières lignes, ce voyage pourrait s’apparenter à une quête initiatique d’une femme quarantenaire. Mais c’est l’aspect huis clôt qui prédomine très vite. L’auteur met en avant un point : que pourrait-il se passer si les gens dans le train parler ensemble ? Dans notre cas c’est un vent de folie qui souffle. J’ai beaucoup aimé le personnage de Vincent, mais mon affection pour l’histoire médiévale et mes lecture sur les bestiaires doivent y être pour quelque chose. Et ce que j’ai apprécié dans ce roman, c’est que l’auteur n’effleure pas juste le personnage médiéviste mais l’assume totalement. Ce n’est pas parce que le lecteur n’est ni historien ni universitaire qu’il faut utiliser la langue de bois. J’ai beaucoup aimé le passage qui parle de baleines. Comment être sûr que c’est une baleine ? Et bien pour certains au Moyen Age : se fier aux textes antiques même s’ils n’avaient jamais vu de baleines !

Le rythme est haletant et la vent de folie qui souffle sur les personnages accélère le rythme de l’histoire après une centaine de pages. Je sais que le Paris-Toulouse est long mais il se passe vraiment beaucoup de choses pendant CE Paris-Toulouse. Et pourtant cela ne choque pas. Les évènements s’enchainent et le lecteur adhère.

Le dernier point est pas des moindre : j’ai ri. Pas en permanence, mais de temps à autre j’ai eu un éclat de rire, un instant de d’oubli du monde, l’impression que tout cela pourrait vraiment se passer.


J'ai donc passé un excellent moment, et pour cela je remercie encore mes deux partenaires : Livraddict et les éditions JC Lattès.
 

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