Les réformes de B.Obama sont dans une mauvaise passe. Non seulement son camp se comporte de manière irresponsable, mais il a perdu le sénateur sans lequel ses lois n’ont aucune chance. La situation semble si désespérée qu'une vague de sénateurs démocrates déclare forfait pour les prochaines élections.
Que faire quand on a besoin de la collaboration de l’ennemi, mais que celui-ci veut vous faire perdre ?
Rejouer la tactique chinoise, ou afghane, c'est-à-dire devenir méchant. Plutôt que de chercher à se faire des amis des Républicains, Obama semble vouloir leur faire perdre les prochaines élections.
But Mr Obama doesn't need many Republican defectors: having all the Democrats plus one Republican on his side would do the trick. The president badly needs something that either looks like a victory or, and perhaps this could be more important in an election year, something that allows him to paint the Republicans as the bad guys.
Ce qui pourrait les encourager à voter ses lois.
Au fond, je me demande si être méchant ne convient pas mieux à B.Obama, qu’on dit froid et calculateur, que son attitude « peace and love » initiale. Mais était-ce habile d’être immédiatement désagréable ? En tout cas, être gentil, puis méchant si l'autre l'est, est le meilleur moyen de se faire des amis selon Robert Axelrod (Théorie de la complexité).
Compléments :
- Le changement de stratégie de M.Obama commence : Obama l’innocent ?