Il est des vues qui s'imposent. Regardant la ville établie sur le coteau d'en face, on ne peut que s'emerveiller par la succession de strates qui s'étendent du pied du bâtiment, en passant par le vallon, jusqu'à l'horizon de petites maisons. L'idée qui a concourrue a l'edification d'un hôpital de grande hauteur sur ce qui devait être une crête verdoillante est due a un fonctionnalisme victorieux qui ne souciait pas le mieux du monde d'insertion paysagère. Les temps ont changes, le bâtiment en béton lave est toujours la et nous offre malgré tout une immemorable vision, d'autant plus qu'a ses pieds s'étend le vaste chantier d'une extension. A bien y regarde, et dans une chambre d'hopital l'oisivete nonchalante prête a ces errements contemplatifs, la vue décrit un pan de l'histoire contemporaine. Alors que l'urbanisation s'était sagement circonscrite sur le plateau et que la lisière se faisait prolétaire, le vallon avait du longtemps être une étendue vierge et protège par le risque effroyable de l'inondation. L'ebulition des trente glorieuses aura eu raison de ce monument de la nature. Des bâtiments administratifs, tout aussi vilains que leur grand frère, sont implantes a la manière d'une poignée de riz qu'on aurait jetée du haut d'un avion. Il résulte de la composition libre une atmosphère de franche pagaille qui renoue peu être avec l'esprit du lieu. Le chantier entre dans l'emerveillement de la vue. D'une certaine manière il est une merveille a lui tout seul. Avec massivité, il surgit de terre. De lourdes structure de béton arme s'élèvent gauchement tandis que des parties d'ouvrage presque achevées voient s'activer des techniciens. La lourdeur de la composition architecturale laisse a penser que le nouvel ensemble sera d'une franche laideur mais pour l'instant c'est une réelle grace qui émane de cette chrysalide. De l'agitation des ouvriers en premier plan jusqu'à la clemence des pavillons vingtième a l'horizon, ce paysage biscornu s'avance sans complaisance dans l'ecoulement du temps. Produits d'un siècle révolu, ces différent bâtiments s'accordent soudain avec la beaute du chantier. Par un effet de contraste saisissant, ils s'extirpent de leur gangue moderniste, semble même nous narquer en nous lançant a la figure un art du collage a la limite du surréalisme. Définitivement sous le charme, le regard parcourant de bas en haut l'étendue, nous sombrons dans le songe de ce nouveau siècle.
Il est des vues qui s'imposent. Regardant la ville établie sur le coteau d'en face, on ne peut que s'emerveiller par la succession de strates qui s'étendent du pied du bâtiment, en passant par le vallon, jusqu'à l'horizon de petites maisons. L'idée qui a concourrue a l'edification d'un hôpital de grande hauteur sur ce qui devait être une crête verdoillante est due a un fonctionnalisme victorieux qui ne souciait pas le mieux du monde d'insertion paysagère. Les temps ont changes, le bâtiment en béton lave est toujours la et nous offre malgré tout une immemorable vision, d'autant plus qu'a ses pieds s'étend le vaste chantier d'une extension. A bien y regarde, et dans une chambre d'hopital l'oisivete nonchalante prête a ces errements contemplatifs, la vue décrit un pan de l'histoire contemporaine. Alors que l'urbanisation s'était sagement circonscrite sur le plateau et que la lisière se faisait prolétaire, le vallon avait du longtemps être une étendue vierge et protège par le risque effroyable de l'inondation. L'ebulition des trente glorieuses aura eu raison de ce monument de la nature. Des bâtiments administratifs, tout aussi vilains que leur grand frère, sont implantes a la manière d'une poignée de riz qu'on aurait jetée du haut d'un avion. Il résulte de la composition libre une atmosphère de franche pagaille qui renoue peu être avec l'esprit du lieu. Le chantier entre dans l'emerveillement de la vue. D'une certaine manière il est une merveille a lui tout seul. Avec massivité, il surgit de terre. De lourdes structure de béton arme s'élèvent gauchement tandis que des parties d'ouvrage presque achevées voient s'activer des techniciens. La lourdeur de la composition architecturale laisse a penser que le nouvel ensemble sera d'une franche laideur mais pour l'instant c'est une réelle grace qui émane de cette chrysalide. De l'agitation des ouvriers en premier plan jusqu'à la clemence des pavillons vingtième a l'horizon, ce paysage biscornu s'avance sans complaisance dans l'ecoulement du temps. Produits d'un siècle révolu, ces différent bâtiments s'accordent soudain avec la beaute du chantier. Par un effet de contraste saisissant, ils s'extirpent de leur gangue moderniste, semble même nous narquer en nous lançant a la figure un art du collage a la limite du surréalisme. Définitivement sous le charme, le regard parcourant de bas en haut l'étendue, nous sombrons dans le songe de ce nouveau siècle.