On a appris ce week-end le suicide par pendaison de Jean-Pierre Treiber. Soupçonné du double meurtre de Katia Lherbier et de Géraldine Giraud, il s'était rendu
célèbre par sa cavale de deux mois à l'automne dernier. Il avait alors laissé un mot expliquant que s'il ne s'évadait pas, il se donnerait la mort car il ne supportait plus la prison.
Malgré cela, on a collé Treiber à l'isolement sans le fameux kit anti-suicide mis en place récemment. Si ça avait été le cas, il n'aurait jamais pu se pendre avec des draps en papier, mais
l'administration pénitentiaire avait estimé qu'il ne présentait pas de tendance suicidaire. Ben voyons !
Maintenant, on nous promet une enquête approffondie. C'est bien le minimum dans cette affaire. Beaucoup de gens avaient déjà condamné Treiber parce qu'il avait utilisé la carte de crédits des
victimes et qu'elles avaient été retrouvé dans son puisard. Autant l'histoire de la carte de crédit indique sans conteste qu'il est impliqué dans l'affaire, autant le fait de les retrouver à son
domicile semble étonnant avec un vieux renard comme lui. D'ailleurs, il avait eu une déclaration énigmatique quand on avait découvert les corps : "Alors, IL les a tués !". Et si Treiber avait un
complice ?
On ne le saura sans doute jamais et son suicide conclut la procédure par un non-lieu à son encontre. Autrement dit, il ne pourra jamais être déclaré coupable (ou innocent), frustrant les familles
des victimes d'une vérité qui leur fait défaut.
On peut dire que depuis le début, cette affaire enchaîne les ratés, comme beaucoup trop d'affaires passant par le tribunal d'Auxerre. En tant qu'habitant de cette circonscription, ça a de quoi
inquiéter...
Dominik
Tags : Jean-Pierre Treiber, Géraldine Giraud, Katia Lherbier, double-meurtre, tribunal d'Auxerre, ratés, Emile Louis, kit anti-suicide, pendaison, cellulle, prison,
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LES COMMENTAIRES (1)
posté le 23 février à 19:37
Comme pour les disparus de Mourmelon...