C'est fou ce que ça vivifie, l'océan. Un peu plus de 24 heures sur l'île d'Oléron, ce week-end, et me voilà énergisée comme si j'avais fait une transat en solitaire. J'exagère un peu, comme d'habitude, mais avec mon amie Marie-Françoise, il faut tenir le rythme. En un peu plus de 24 heures, donc, on a passé autant de temps à marcher qu'à manger, c'est-à-dire trois heures samedi, le long de la mer, en compagnie des bernaches et des petits limicoles, et deux heures hier, en forêt, à l'arrière de la dune.
Jean-Marc nous a ouvert de superbes huîtres et moi j'ai cassé les pattes des tourteaux, torturé des bulots, décapité des crevettes. Un vrai carnage face à la plage.
Le tout arrosé de bons vins de Vendée, figurez-vous, dont un moelleux et un "Objet viticole non identifié" tout à fait intéressant, moitié chardonnay, moitié sauvignon, si je me souviens bien. Pas de X Noir, cette fois, dans ma valise à roulettes. C'est pas ma faute : ma copine n'aime que les vins liquoreux ! La prochaine fois, je lui apporterai du coteaux-de-saumur…
Photos : On dirait un peu un cep de vigne, non ? Sur un plateau d'huîtres fines de claire, pourquoi pas un saumur blanc ? On notera la mimosa touch (merci MF !), un peu pâlot cette année, de l'avis des insulaires.