Les vacances arrivent à leur fin. Le ‘frette’ itou. Pour dire vrai, le froid du Québec ¬– comme les proches d’ailleurs – a été gentil avec nous. Il devait savoir que nous avions besoin d’un break. On a été heureux de répondre aux milliers de questions que nos dernières aventures suscitent. Surprise pour moi, les questions concernant nos prochaines aventures haïtiennes étaient tout aussi nombreuses. Pourquoi retournez-vous en Haïti ? Une question qui, en fonction du ton du demandeur, pourrait indiquer qu’il nous prend pour des fous, ou qu’il s’intéresse à ce que nous serons appelés à faire pour participer ‘à notre façon’ à la reconstruction du pays. Pour dire vrai, j’ai encore l’impression qu’il reste bien des brèches à colmater pour ces presqu’un million d’ayisien qui vivent dans les rues avant de parler de reconstruction. À ce sujet là, on a suivi dans les journaux le début de la valse des chefs d’État ou de gouvernement. Ai-je déjà parlé sur ce blogue de la compétition internationale ? La partie est commencée et il faut souhaiter que les perdants de cette nouvelle joute ne soient pas les ayisien. Jeudi dernier au bistro du coin où je déjeunais tranquillement et seul (peut-être un pléonasme ?), je lisais dans la section Idées du Devoir une lettre écrite par Préval (le président lui-même) et une madame Guedj (ancienne ministre française) qui appuyaient la création d’une nouvelle force d’intervention onusienne, les Casques rouges. Profitant de ce qui vient de se passer en Haïti (ou de ce qui ne s’est pas encore passé !), ils proposent la création d’une xième agences des Nations Unies. Il faudrait selon eux créer les Casques rouges pour mieux coordonner l’aide dispensée par les milliers d’organisations gouvernementales et non-gouvernementales en cas de catastrophe humanitaire. On voit les conséquences de cette presqu’absence de coordination depuis plus d’un mois en Ayiti. Casques rouges ou jaunes, on s’en fout un peu. L’enjeu est plutôt de savoir quelles sont les responsabilités de coordination minimales du pays touché, et en fonction de sa capacité d’action, l’espace d’intervention réel des organisations internationales. Les Casques rouges devront être équipés d’un sifflet d’arbitre !
Les vacances arrivent à leur fin. Le ‘frette’ itou. Pour dire vrai, le froid du Québec ¬– comme les proches d’ailleurs – a été gentil avec nous. Il devait savoir que nous avions besoin d’un break. On a été heureux de répondre aux milliers de questions que nos dernières aventures suscitent. Surprise pour moi, les questions concernant nos prochaines aventures haïtiennes étaient tout aussi nombreuses. Pourquoi retournez-vous en Haïti ? Une question qui, en fonction du ton du demandeur, pourrait indiquer qu’il nous prend pour des fous, ou qu’il s’intéresse à ce que nous serons appelés à faire pour participer ‘à notre façon’ à la reconstruction du pays. Pour dire vrai, j’ai encore l’impression qu’il reste bien des brèches à colmater pour ces presqu’un million d’ayisien qui vivent dans les rues avant de parler de reconstruction. À ce sujet là, on a suivi dans les journaux le début de la valse des chefs d’État ou de gouvernement. Ai-je déjà parlé sur ce blogue de la compétition internationale ? La partie est commencée et il faut souhaiter que les perdants de cette nouvelle joute ne soient pas les ayisien. Jeudi dernier au bistro du coin où je déjeunais tranquillement et seul (peut-être un pléonasme ?), je lisais dans la section Idées du Devoir une lettre écrite par Préval (le président lui-même) et une madame Guedj (ancienne ministre française) qui appuyaient la création d’une nouvelle force d’intervention onusienne, les Casques rouges. Profitant de ce qui vient de se passer en Haïti (ou de ce qui ne s’est pas encore passé !), ils proposent la création d’une xième agences des Nations Unies. Il faudrait selon eux créer les Casques rouges pour mieux coordonner l’aide dispensée par les milliers d’organisations gouvernementales et non-gouvernementales en cas de catastrophe humanitaire. On voit les conséquences de cette presqu’absence de coordination depuis plus d’un mois en Ayiti. Casques rouges ou jaunes, on s’en fout un peu. L’enjeu est plutôt de savoir quelles sont les responsabilités de coordination minimales du pays touché, et en fonction de sa capacité d’action, l’espace d’intervention réel des organisations internationales. Les Casques rouges devront être équipés d’un sifflet d’arbitre !