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A quand un cassoulet Hallal ?

Publié le 22 février 2010 par Marius

beurk Cette histoire de QUICK Hallal fait couler beaucoup d’encre. CASSOULET’ City fait partie des agglos « touchées » directement par le sujet car cette cité comporte une longue tradition d’accueil de la communauté musulmane qui trouve dans la ville rose les bases d’une intégration possible à la vie des quartiers. Il y a eu diverses initiatives de créateurs d’entreprises dans le secteur de la restauration Hallal et il est logique que nous trouvions ici des enseignes attentives aux religions de chacun. Il s’agit d’un respect de la sphère privée auquel tout démocrate reste attaché sauf peut être le maire PS de Roubais. Mais faut il rappeler que l’adhésion à un partis ne donne pas un accès direct au bon sens, à la clairvoyance voire à la puissance de l’esprit… (Cela se saurait).

Mais revenons un instant sur le cassoulet. Mes lecteurs savent combien j’ai des difficultés avec ce plat (que je réserve à quelques agapes hivernales entre initiés) où le haricot tarbais se mêle intimement à la saucisse. Il s'agit cependant d'un plat économique qui honore le savoir faire de nos mémés. Je suis  attaché à la cuisine des régions et ne peut, par exemple, partir faire un trek dans l’Oural sans manger un tajine chez l’habitant et un couscous à Marrakech. Je pourrais également me nourrir des Hamburgers de l’oncle Ronald car l'enseigne à l'arche d'or est présente sur Marrakech avec plusieurs restaurants. Cette enseigne ne semble ne pas être au cœur d'une controverse particulière au Maroc. Adaptation aux modes de consommation oblige, toutes les viandes servies sont hallal et les sandwiches avec du Bacon bannis de la carte de l'enseigne dans sa version musulmane. Mais ceci n’est hélas, à mes yeux, que l’exemple d’une malbouffe universelle à laquelle je reste irrémédiablement hostile préférant, en tout point du globe, me restaurer avec de la cuisine locale (aussi savoureuse qu’économique je rassure les plus jeunes des lecteurs).

Il aurait été plus judicieux pour beaucoup de journalistes de s’offusquer de l’universalité grandissante du (mauvais) goût  de la restauration dite « rapide » plutôt que de découvrir que chacun reste (encore) libre de manger selon ses envies et convictions au pays de la liberté. L’offre s’adaptant à la demande il appartient à QUICK de répondre à la voracité des mâchoires de ces clients dans le seul but de développer un business  face à son principal concurrent mondial.


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