La semaine des rendez-vous manqués, des indécisions, des « akoibon ». J'avais coché sur mon programme de télé diverses émissions qui devaient occuper mes soirées et puis le soir venu, devant mon poste, ma crise existentialiste « encore une série, une de plus identique à toutes les autres », ou bien un constat fataliste « si je regarde ce film qui se termine à 23h demain je vais me traîner toute la journée ». Mille bonnes raisons pour ne pas allumer la télévision qui finalement se transformèrent en autant de bonnes soirées à bouquiner et écouter au casque quelques CD somptueux, tirés des fonds de ma discothèque comme de précieux nectars d'une cave. La télé est un « machin » merveilleux car nous avons le droit de ne pas l'allumer. Pour l'instant tout du moins.
Mardi sur TF1 Lyon/Real de Madrid le match de football qu'il ne fallait pas louper. Des Lyonnais sérieux et pugnaces maintiennent les Espagnols à distance de leurs buts et Ronaldo aura beau faire sa danseuse en première mi-temps, il retournera au-delà des Pyrénées avec un but sous le tutu. Avec 1- 0 au compteur - seulement, puis-je écrire, car la volée qui s'écrase sur le poteau aurait mérité un meilleur sort- les Lyonnais seront gonflés à bloc pour le match retour à Madrid mais sera-ce suffisant pour accéder au tour suivant ?
Vendredi, nous restons dans le littéraire puisque ARTE diffuse Les enquêtes de l'inspecteur Wallander. Trois téléfilms sont prévus ces prochaines semaines, adaptés des polars du Suédois Henning Mankell. Ce soir Le guerrier solitaire, qui s'avère par un curieux hasard être le bouquin dont je viens d'entamer la lecture depuis hier ! Bien sûr maintenant je connais la fin de l'histoire mais ce n'est pas bien grave, le scénario peut se résumer en quelques mots à