"Ces journalistes étaient inconscients. Ils ont agi en contradiction avec les consignes de sécurité[...]C'est insupportable de voir qu'on fait courir des risques à des militaires pour aller les chercher dans une zone dangereuse où ils avaient l'interdiction de se rendre" aurait ainsi déclaré Sarkozy selon le journaliste d'Europe1, Fabien Namias.Ce fut au tour de Gueant le secrétaire général de l'Élysée, qui, le 19 janvier, avait jugé "considérable" le coût de l'opération et fustigé la chasse aux scoops dans les zones difficiles.
"Ils font courir des risques aussi à beaucoup de nos forces armées, qui, du reste, sont détournées de leurs missions principales"[*]Dernière touche hier sur europe1, le général Georgelin, chef d'état-major des armées a estimé que l'armée française a déjà dépensé "plus de 10 millions d'euros" afin de rechercher les deux journalistes de France 3 enlevés en Afghanistan, le 30 décembre 2009.
"Je donne le chiffre parce que j'appelle au sens de la responsabilité des uns et des autres", a-t-il poursuivi, assurant "bien sûr" qu'il ne s'agissait "pas de remettre en cause le droit à l'expression et la liberté de la presse".Drôle de polémique, mais déjà selon Mediapart : Sarkozy, au début de l'année, aurait demandé à son ministre de la Défense de médiatiser ce coût. C'est finalement le chef d'Etat major des Armées qui s'y est collé.[*]
Et la libération d'Ingrid Betancourt, on a un chiffre ?
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