Chez Total, le dialogue social a rompu dimanche. En effet, ce 21 février 2010, syndicats et direction étaient en réunion au siège du groupe à La Défense (92) pour parler de l’avenir des raffineries françaises alors que celles-ci vivent une grève illimitée …
La grève a été déclenchée par la décision du groupe ultra-bénéficiaire de fermer sa raffinerie des Flandres à Dunkerque. Une décision qui a fait bondir les salariés, la raffinerie est en effet elle aussi rentable. Le PDG de Total promettait des reclassements sans aucun licenciements, seulement un reclassement cela veut dire pour des centaines de salariés de nouveaux déménagements, des changements de classe pour leurs enfants, etc..
Les salariés, eux, sont bien décidés à poursuivre leurs actions avec, pour principal atout, le contrôle de la production dans les raffineries. En effet, si le mouvement se durcit – en cas d’échec des négociations – la pénurie de carburant pourraient intervenir dès cette semaine.
La CGT du groupe américain Exxonmobil a aussi appelé ses salariés des deux raffineries françaises situées à Notre-Dame-de-Gravenchon et Fos-sur-Mer à la grève à partir de mardi contre le même désengagement des grands groupes dans le domaine du raffinage.
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