Constatant tout d’abord une légère baisse des faits de violences entre les deux dernières années scolaires, il reconnaît que les chiffres que l’on a en main ne donnent pas une image suffisamment précise de la réalité. Le ministre note tout de même la concentration de ce phénomène de violence, avec « 10% des établissements [qui] concentrent 50 % des problèmes ».
Les prochains états généraux organisés autour de la sécurité à l’école seront chargés notamment de refondre les indicateurs existants. Mais les données collectées permettent tout de même de relevé « une aggravation des actes commis ». Toutefois, cela reste limité à des zones sensibles.
Pour le ministre de l’Education, en aucun cas, les suppressions de postes imposées par le gouvernement n’impactent sur le taux d’encadrement des élèves. Les faits de violence ne sont pas à remettre sur un manque d’adultes mais il faut surtout que tous les membres de la communauté éducative s’investissent pleinement dans cette lutte de tous les jours pour restaurer l’autorité à l’école.