A la suite des dernières violences qui ont atteint les lycées, le Mouvement Démocrate a communiqué des propositions :
Les derniers évènements survenus dans certains lycées ne sont que la forme la plus visible et la plus exacerbée d'une violence inacceptable qui détériore le climat de travail à l'intérieur des établissements et gangrène notre société en détériorant le fonctionnement de notre éducation nationale.
L'État, en charge de la sécurité aux abords et dans tous les établissements scolaires du pays, est le premier responsable de cette situation par sa politique de restriction des postes d'assistants d'éducation et de surveillants dans les établissements.
Les Régions qui gèrent les lycées ne peuvent pas cependant rester sans réagir face à cette dégradation de la situation et face à l'attentisme de l'Etat. L'heure est désormais à l'action.
Les chefs de file des listes du Mouvement Démocrate pour les élections régionales proposent un «contrat lycées plus sûrs» pour financer 5 à 10 postes surveillants par lycée (selon la taille).
Ce plan qui représenterait un effort de 300 millions d’euros, soit 1 pour cent pour le budget des Régions est une priorité pour le Mouvement Démocrate.
L’État devrait, en contrepartie, transférer une part plus importante des produits de la Taxe Intérieure sur les Produits Pétroliers (TIPP) aux Régions.
Bon, d'accord, soit. C'est toujours mieux que la gauche qui se contente de dire que la surveillance des lycées, c'est le rôle de l'État, pas de la Région, et donc, qui ne fait ni ne propose rien. Ne parlons même pas de l'UMP qui croit que ce sont des portiques ou de la vidéo qui vont rétablir la paix sociale...Quant à espérer que l'État va refiler du fric, ce n'est pas le genre de la gouvernance sarkozyste...
Mais comme je l'ai dit il y a peu, il n'y a pas que les lycées : il y a aussi les collèges qui sont sous pression. Tôt ou tard, la Région récupérera les prérogatives des départements. Anticipons, au MoDem, et proposons de financer un centre éducatif fermé par département pour les jeunes pré-délinquants ou élèves très perturbateurs qui paralysent l'action des collèges. Voilà une proposition qui serait en phase avec ce que veulent les Français et qui leur causent, au moins pour ceux qui ont des enfants, quotidiennement des soucis.