21/02/2010 · Laisser un commentaire
Le sac des désirs n’a pas de fond.
Internet, fin de la vraie découverte, fin d’une époque où les passionnés allaient à la recherche de disques sans trop savoir sur quoi ils allaient tomber.
Aujourd’hui, plus besoin d’aller à l’aveuglette en Inde dépouiller du Bollywood ou de se rendre au Nigeria ou au Ghana avec l’espoir de trouver la perle rare. Il suffit de lancer son moteur de recherche, de s’arrêter sur Popsike, Ebay ou de passer sur les sites de revendeurs, histoire de voir ce qu’ils ont rentré ou de connaître la valeur marchande des trésors à dégoter. On ne découvre plus rien, on remet – si on de la chance – des styles ou des artistes au goût du jour.
Pourtant, l’image de ce que l’on appelle les diggeurs est aujourd’hui plus qu’avant fantasmée. Les légendes urbaines les plus folles sont colportées créant un peu plus chaque jour, le mythe. Un mythe où il existerait des hommes capables de détruire des pièces très rares pour qu’il n’en reste qu’une seule dans le monde entier, un monde où nombreux attendent de trouver leur caverne d’Ali Baba dégueulante de vinyles.
Et le modèle du diggeur est lui aussi en mutation car il a trouvé un autre moyen de satisfaire son besoin de consommer de la musique en grande quantité : le blog. Plus besoin d’attendre ni même de tout acheter pour savoir ce qu’il faut ou non garder. Le blog a crée un nouveau genre pour qui, il n’est pas nécessaire de toucher le disque ni même de le sentir… Le lien vers le site de téléchargement suffit à combler son appétit.
Diggeurs de blog.
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