The Time Warp // 1o 27o ooo tlsp.
Inutile cet épisode ? Complètement ! Et mal fichu en plus ! Pour des raisons que j'ignore, Shonda Rhimes et son équipe ont eu envie de proposer un épisode spécial flashbacks de Grey's Anatomy, nous montrant Richard et Ellis lorsqu'ils étaient jeunes, Bailey quand elle venait d'arriver au Seattle Grace (il n'y a pas si longtemps que ça : en 2003 apparamment) et Callie lors de son premier jour à l'hôpital. Ils font, dans le présent, part de leurs expériences à un auditoire pas toujours très concentré. Le gros problème, au-delà de l'inutilité de ces retours en arrière à la lumière de ce qui se passe au présent, c'est le fait que l'on passe d'une histoire à l'autre pendant 42 minutes qui m'a géné. Ca cassait systématiquement le rythme et à peine était-on enfin pris dans une histoire que l'on passait déjà à une autre. Pour couronner le tout, sans être mauvais, les acteurs qui jouent Richard et Ellis jeunes avaient bien peu de ressemblances avec leurs aînés. J'ai donc vraiment eu du mal à y croire.
J'adore Callie, vraiment, mais la voir sur scène dans cet état second à bafouiller tout le temps, se perdre dans ses fiches, envoyer au rétroprojecteur les mauvaises photos et j'en passe, était nul nul nul. J'imagine que le but était de proposer une intrigue plus légère mais c'est complètement raté. Au contraire, elle était méga lourde. Et cette pauvre Arizona qui avait envie de se cacher au fond de son siège... Et puis apprendre qu'Alex et Callie ont couché ensemble, ça n'apporte rien, si ce n'est que Callie est une sacrée chaude qui s'est tapée beaucoup de mecs de l'hôpital. Etait-ce bien nécessaire ? Beaucoup plus intéressant mais pas toujours bien mené, le cas de Bailey avait le mérite de nous montrer une autre femme que celle que l'on connaît aujourd'hui, beaucoup moins sûre d'elle mais déjà très talentueuse. J'aime beaucoup ce personnage, et elle était vraiment marrante avec ses nattes, ses lunettes et sa petitesse. Par contre, je n'ai vraiment pas apprécié que l'on lui colle deux médecins insupportables, la palme revenant à celle incarnée par Missy Pile. C'était beaucoup trop manichéen. Et puis je ne comprends pas bien comment en un an, elle a pu devenir cette femme autoritaire et intransigeante envers ses internes. Y'a quelque chose qui ne colle pas ou qui aurait mérité d'être explicité un minimum. Et puis il y a la grosse partie consacrée à Richard et Ellis qui ne fait confirmer qu'une chose : Ellis était une vraie connasse (il suffit de voir comment elle traite Thatcher et Meredith) et on se demande bien comment Richard a pu avoir le béguin pour elle. On n'apprend rien que l'on ne savait pas déjà si ce n'est que c'est Ellis qui a, sans le vouloir, porté Richard vers la boisson. On s'en doutait un peu et quand bien même, ça ne change rien à ce qui se passe aujourd'hui. Le point positif quand même, car il y en a un, c'est d'avoir axé le cas médical qui a changé leurs vies sur un des premiers patients atteints du SIDA. Ca donne une bonne vision de l'évolution des moeurs et de l'évolution de la médecine aussi.
// Bilan // Je n'ai rien contre les épisodes flashbacks mais celui-ci était franchement raté à bien des égards, en plus d'être inutile. Je l'aurai davantage imaginé en deux parties, histoire de creuser les choses et d'apporter des informations nouvelles. Heureusement que Chandra Wilson est une excellente actrice qui a su remonter le niveau.