La tour à plomb de Couëron est l'un des derniers édifices de l'époque industrielle nantaise du XIXe siècle. Elle permettait la fabrication de plombs de chasse.
Technique pour la fabrication des plombs :
Après avoir fait fondre du plomb pour le rendre liquide, on le faisait s'écouler du haut de la tour à travers une grille calibrée, ce qui permettait d'obtenir de fines gouttelettes de plomb qui, pendant leur chute, prenaient une forme sphérique et finissaient leur course dans un bac d'eau de refroidissement.
Elle faisait partie d'une usine appartenant à la Société des fonderies et laminoirs de Couëron construite en 1861 sur les bords de la Loire à Couëron en Loire-Atlantique, qui traitait le minerai de plomb de toute provenance et possédait des laminoirs à laiton et cuivre. Elle deviendra, au fil du temps, l'usine de plomb La Vieille vers 1935, puis usine Pontgibaud, et enfin usine Tréfimétaux et qui fermera ses portes en décembre 1988. Elle appartient maintenant à la ville de Couëron.
La construction de la tour a été terminée en juillet 1878. Elle s’élève à environ 70 mètres de hauteur et son diamètre est de 11, 30 mètres. La tour à plomb se situe dans le sud de la commune de Couëron, sur les bords de la Loire, quai Emile Paraf.
Cette tour fait l'objet d'un classement au titre des monuments historiques depuis le 11 février 1993.
( Source Wikipédia )
Photographies la tour à plomb de Couëron - Géraldine Joigneault et Stanislas Fonlupt