Ce texte peut bien évidemment être reproduit librement où que vous le désiriez, avec mention de son auteur : Joe Stack.
Si vous lisez ceci, vous êtes probablement en train de vous demander pourquoi est-ce que ça devait arriver. La vérité est simplement que c’est compliqué, et que ça a pris longtemps à venir. L’écriture, commencée il y a de cela plusieurs mois, devait initialement être une thérapie alors qu’aucune thérapie au monde [?] ne peut réparer ce qui est réellement cassé. Inutile de dire que je pourrai pester pendant des volumes entiers, mettant exemple après exemple, si je le voulais. Je trouve le fait d’écrire ça frustrant, fastidieux, et probablement inutile… Spécialement vu mon incapacité flagrante à articuler mes pensées compte tenu de la tempête qui souffle à l’intérieure de mon crâne. Je ne sais pas exactement ce qu’il y a de thérapeutique là dedans [?], mais des temps désespérés appellent des mesures désespérées.
On nous enseigne dès l’enfance que sans les lois, il n’y aurait pas de société, seulement l’anarchie. Tristement, dès notre plus jeune âge, nous, dans ce pays [les Etats-Unis] sommes lobotomisés pour croire que, en échange de notre dévouement et de nos services, notre gouvernement lutte pour la justice. Nous sommes encore plus lobotomisés à croire qu’il y a de la liberté dans ce pays, et que nous devrions être prêts à donner nos vies pour les nobles principes représentés par les pères fondateurs. Vous vous souvenez ? L’un de ceux là est « pas d’impôt sans élection ». J’ai passé l’ensemble des ma vie d’adulte à désapprendre les conneries inculquées en seulement quelques années d’enfance. Ces jours-ci, quiconque se lève réellement pour ce principe est traité de fou, de traître, ou pire encore.
Alors que très peu de travailleurs diraient qu’ils n’ont pas eu à payer leur juste part d’impôts (y compris moi), de toute ma vie je peux dire avec un très haut degré de certitude que jamais une clique de politicien n’a voté pour mes intérêts. Pas plus, pour ce qu’on s’en fout, qu’ils n’ont eu le plus petit intérêt pour moi ou pour ce que j’ai à dire.
Pourquoi diable quelques voyous et pilleurs peuvent-ils commettre des atrocités inimaginables (et dans le cas des dirigeants de General Motors, pendant des années) et, quand il est temps pour leur planque de s’effondrer sous le poids de leur gloutonnerie et de leur écrasante stupidité, sont aidés sans aucune difficulté par le gouvernement fédéral en quelques jours, pour ne pas dire quelques heures ? Alors que dans le même temps, la blague que nous appelons le système de santé américain, incluant les compagnies d’assurance et les industries pharmaceutiques, tue des dizaines de milliers de gens par an, volent des cadavres et des victimes désemparés, et les dirigeants de ce pays ne considèrent pas ce fait comme aussi important que sauver leurs petits copains riches. Les politiciens « élus » (voleurs, menteurs et sac à merde serait bien plus juste) ont eu un temps infini pour s’assoir et discuter pendant des années de l’état du « terrible problème de l’assurance maladie ». Il est clair qu’ils ne voient pas de crise aussi longtemps que les morts ne se mettent pas sur le chemin des profits de leurs compagnies.
Et la justice ? Vous plaisantez !
Comment un individu rationnel peut-il expliquer l’énigme de l’éléphant blanc [?] à l’intérieur de notre système fiscal, et même de notre système légal tout entier ? Nous avons un système qui est de loin bien trop compliqué à comprendre pour le plus brillant de nos universitaires. Sans la moindre pitié, il rend les victimes responsables, clamant qu’elles sont sensées se conformer à l’ensemble des lois que mêmes les experts ne comprennent pas. Les lois « requièrent » une signature au bas de la déclaration de revenu, mais personne ne peut dire honnêtement qu’il comprend ce qu’il signe : si ce n’est pas de la contrainte, alors qu’est-ce que c’est ? Si ce n’est pas la mesure d’un régime totalitaire, alors rien ne l’est.
Comment me suis-je mit là dedans ?
Mon entrée dans le cauchemar américain réel date des années 80. Après plus de seize ans à l’école, j’en suis venu à avoir l’idée absurde et pompeuse que je pourrai lire et comprendre l’anglais simple. Des amis m’introduisirent à un groupe de gens qui avaient des discussions et des lectures autour du code des impôts. Ca consistait en particulier à repérer les passages relatifs aux merveilleuses « exemptions » qui font que des institutions comme la vulgaire et corrompu Eglise Catholique sont si riches. Nous avons précautionneusement étudiés la loi (avec l’aide de quelques uns des meilleurs avocats fiscalistes présents sur le marché, les mieux payés et les plus expérimentés) et avons commencés à faire exactement ce que les « big boys » faisaient (mis à part que nous ne volions pas notre congrégation et ne mentions pas au gouvernement à propos de nos énormes profits au nom de Dieu). Nous avons fait très attention à ce que tout soit visible, suivant toutes les règles, faisant exactement comme la loi disait que cela devait être fait.
Le but de cet exercice et de nos efforts était d’amener à une nécessaire réévaluation des lois qui permettent à ces monstres que sont les religions organisées de se moquer des honnêtes gens qui gagnent de quoi vivre. C’est là que j’ai appris qu’il y a deux « interprétations » possibles de chaque loi : une pour les super-riches, une pour le reste d’entre nous. Oh, et les monstres sont ceux qui votent et font respecter les lois : l’inquisition est toujours vivante, et se porte très bien dans ce pays.
Cette petite leçon de patriotisme me coûta 40 000 dollars, dix années de ma vie, et ramena mon épargne-retraite à zéro. Ca me fit réaliser pour la première fois que je vivais dans un pays avec une idéologie basée sur un mensonge total et complet. Cela me fit aussi réaliser, non seulement combien naïf j’étais, mais aussi l’incroyable stupidité des américains, qui achètent, attrapent et avalent toutes les conneries à propos de leur « liberté »… et qui continuent de le faire, fermant les yeux face aux preuves écrasantes qui sont en face d’eux.
Avant même de m’être difficilement remis d’apprendre ce que veut réellement dire justice dans ce pays (aux alentours de 1984, après avoir fait mon chemin en école d’ingénieur et cinq ans à payer mes frais d’inscriptions), j’ai pensé que je pourrai enfin réaliser mon rêve de devenir un ingénieur indépendant.
A propos du métier d’ingénieur et des rêves d’indépendance, je digresserai quelque peu pour dire que je suis sûr que j’ai hérité de la fascination pour la résolution des problèmes de mon père. J’ai réalisé ça à un âge très jeune.
Le goût de l’indépendance, toutefois, me vint durant mes premières années à l’université, vers 18 ou 19 ans, quand je vivais de mon coté dans un appartement à Harrisburg, en Pennsylvanie. Ma voisine était une vieille dame à la retraite (plus de 80 ans me semblait très vieux à cet âge), qui était la veuve d’un ouvrier. Son mari avait travaillé toute sa vie dans une aciérie du milieu de la Pennsylvanie avec la promesse des patrons et du syndicat qu’après trente années de service, il aurait une pension et une couverture maladie pour prendre soin de lui pendant sa retraite. A la place, il a été un des milliers à n’avoir rien à cause de l’incompétence du management et de la corruption des syndicats (sans même parler du gouvernement), qui ont raflés sa pension et volé sa retraite. Tout ce qu’elle avait pour vivre était la sécurité sociale.
Rétrospectivement, la situation était comique parce que je vivais de beurre de cacahouète et de pain (ou de Ritz crackers quand j’en avais les moyens) depuis des mois. Quand j’ai connu cette pauvre femme et entendit son histoire, je me sentis plus mal pour sa situation que pour la mienne (après tout, j’avais la vie devant moi). J’étais réellement scandalisé, quand nous échangions nos histoires et compatissions l’un avec l’autre, quand, dans son style de grand-mère, elle me disait que se serait plus sain de manger de la nourriture pour chat (comme elle) plutôt que de ne tirer ma subsistance que de pain et de beurre de cacahouète. Je ne pouvais aller jusque là, mais mon impression était faite. J’ai décidé de ne pas croire les grands patrons et de prendre garde à moi-même, d’être responsable de moi-même et de mon futur.
Retournons aux années 80, alors que je commençais comme ingénieur software sous contrat… Deux années plus tard, grâce aux efforts de l’exécutif louche d’Arthur Andersen (le même type qui plus tard nous a ramené Enron et quelques autres calamités du même genre) et d’un tout aussi louche sénateur de New-York (Patrick Moynihan), nous avons vu le passage de la réforme fiscale 1986 avec sa section 1706.
Pour vous qui n’êtes pas familier avec ça, voici le cœur de la section 1706 qui définit le testament des travailleurs (comme les ingénieurs sous contrat) pour des raisons fiscales. Allez sur ce lien (http://www.synergistech.com/1706.shtml#ConferenceCommitteeReport) pour regarder les interprétations de la Section 1706 et la très utile partie de la section 530 telle qu’elle est amendée. Si vous voulez savoir comment ces lois affectent le service technique des travailleurs et de leurs clients, lisez notre discussion ici : http://www.synergistech.com/ictaxlaw.shtml.
Section 1706 traitement des personnels techniques.
a) EN GENERAL – La Section 530 de l’acte de revenu de 1978 est amendé en rajoutant à la fin les sections suivantes :
d) EXCEPTION – Cette section ne doit pas être appliquée dans le cas ou un particulier se conforme à un arrangement entre l’imposé et une autre personne, et fournit des services à cette autre personne comme ingénieur, designer, rédacteur, programmeur informatique, analyste, ou un autre travailleur engagé pour faire un travail similaire.
b) ENTREE EN VIGUEUR – L’amendement réalisé par cette section s’appliquera aux rémunérations et aux services rendus après le 31 décembre 1986.
Note :
• « L’autre personne » est le client dans une relation commerciale traditionnelle.
• L’imposé est le recruteur, courtier, ou agent intérimaire.
• « L’individu », « l’employé » ou le « travailleur », c’est vous.
Admettez-le, vous avez besoin de lire les notes pour comprendre ce qui est dit mais ça n’est pas très compliqué. Mais la vérité est qu’ils auraient tout aussi bien pu mettre mon nom directement dans la section d. Plus que tout, ils n’auraient pu être plus franc qu’en me déclarant directement criminel et esclave non-citoyen. Vingt ans plus tard, je n’arrive toujours pas à le croire.
En 1987, j’ai dépensé la « ridicule » somme de 50 000 dollars et au moins 1 000 heures de mon temps à écrire, imprimer, et contacter tous les sénateurs, congressistes, gouverneurs, et limaces qui pourraient m’écouter : pas un ne l’a fait, et ils m’ont tous traités comme si je leur faisais perdre leur temps. J’ai passé je ne sais pas combien d’heures sur l’autoroute de Los Angeles pour rencontrer n’importe lequel de ces groupes désorganisés qui auraient pu m’aider à monter une campagne contre cette atrocité. Ca, seulement pour découvrir que nos efforts étaient facilement réduits à néants par quelques taupes bossant pour les agences immobilières qui commençaient juste à apprécier l’aubaine que cette nouvelle déclaration représentait pour leur « liberté ». Oh, et n’oubliez pas, durant tout le temps que je passais là-dessus, je ne gagnais rien.
Après des mois de lutte, c’était clairement devenu un exercice futile. Ce que nous avons pu obtenir de mieux de tous nos efforts fut une déclaration d’un porte-parole du fisc annonçant qu’ils n’allaient pas faire appliquer cette clause (c'est-à-dire aux ingénieurs épuisés et aux scientifiques). Il a tout de suite été clair que c’était un mensonge, et la simple existence de cette régulation commença à avoir un impact sur mes performances, ce qui, bien sûr, était l’effet désiré.
Une nouvelles fois mes plans de retraites repartirent à zéro. Si j’avais eu le moindre sens commun, j’aurai dû arrêter d’être ingénieur et ne jamais regarder en arrière.
A la place, je me suis mit à travailler 100 heures par semaine. Puis vint la récession de 1990. Nos dirigeants avaient décidés qu’ils n’avaient pas besoin des bases de l’Air Force de Californie du Sud, et elles furent donc fermées, juste comme ça. Il en résultat une dévastation économique qui rivalisa avec le très connu fiasco de Texas S&L. Pourtant, parce que ça avait été causé par le gouvernement, personne ne se préoccupa de ces jeunes familles qui perdirent leur maison, et celles-ci furent récupérées par de très riches entreprises qui reçurent des fonds gouvernementaux pour consolider cette aubaine. Encore une fois, je perdis ma retraite.
Des années plus tard, après un divorce difficile et une constante lutte pour essayer de faire prendre de l’élan à mon affaire, j’ai enfin commencé à ramasser les fruits de mon travail. Puis vint la bulle des télécoms, puis le cauchemar du 11 septembre. Nos dirigeants décidèrent que tous les avions seraient immobilisés pour ce qui semblait être une éternité, et longtemps après ça, des complexes « spéciaux » comme celui de San Francisco restèrent en alerte pendant des mois. Ce qui rendit l’accès à mes consommateurs extraordinairement chers. Ironiquement, après ce qu’ils avaient fait, le gouvernement vint à l’aide des compagnies aériennes avec des milliards de dollars tirés de nos impôts… et comme d’habitude ils me laissèrent crever la bouche ouverte pendant qu’ils payaient la caution de leurs riches et incompétents petits copains AVEC MON ARGENT ! Après ces évènements, j’abandonnai mon affaire, mais je n’étais pas encore serein pour ma retraite.
A ce moment, je me suis dit que ça pourrait être bien de changer. Ciao Californie, je vais essayer Austin. Donc j’ai bougé, seulement pour découvrir que c’était un endroit très important où très peu de réel travail d’ingénieur était fait. Je n’ai jamais eu autant de mal à trouver du boulot. Le tarif était du tiers de ce que je gagnais avant le crash parce que les prix sont fixés par trois ou quatre grandes entreprises de la région qui se sont mises d’accords pour compresser les prix et les salaires… Et ça arrive parce que les gens du ministère de la Justice sont trop occupé et n’ont rien à foutre d’être au service de qui que ce soi d’autre que d’eux-mêmes et de leurs riches amis.
Pour survivre, j’ai dû mordre sur l’argent que j’avais mit de coté pour ma retraite. Ca finit avec une année qui m’avait coûté énormément et ne m’avait pas rapporté un dollars. J’ai cru qu’il n’y aurait pas d’impôts car je n’avais rien gagné. Ce gouvernement scabreux décida qu’il n’était pas d’accord. Mais ils ne me l’ont pas signifiés à temps pour que je puisse lancer une objection légale, aussi quand j’ai voulu aller protester au tribunal, on m’a dit que je n’en avais plus le droit parce que c’était trop tard. Et 10 000 dollars de frais de justice partis par la fenêtre.
Venons-en maintenant au présent. Après mon expérience dans le monde du CPA [???], vu le crash, je jurai solennellement que je n’enterai plus jamais dans le bureau d’un comptable. Mais me voilà avec un nouveau mariage et une cargaison de revenus non-documentés, sans parler d’un avoir financier très chers, un piano, que je ne savais absolument pas utiliser. Après y avoir réfléchis, je me suis dit qu’il serait irresponsable de ne pas demander l’aide d’un professionnel : grave erreur.
Quand nous avons reçu les formulaires, je pensais qu’ils étaient en ordre. J’avais demandé des informations à Bill Ross, et il revint avec des résultats très proches de ceux que j’attendais. Si ce n’est qu’il avait oublié d’inclure des revenus non rapportés de Sherry : 12 700 dollars. Pour encore aggraver les choses, Ross savait depuis le début que ça manquait et je n’en avais pas la moindre idée jusqu’à ce qu’il pointe ça au milieu de l’audit. A ce moment, il devint brutalement évident qu’il ne représentait que lui-même et pas moi.
Ca me laissa coincé au milieu d’un désastre, essayant de défendre des transactions qui n’avaient pas le moindre rapport avec les impôts (au moins les transactions qui avaient des rapports avec les impôts étaient pauvrement documentées). Des choses que j’ignorais totalement et dont ma femme n’avait pas la moindre idée comptent pour tout le monde. [?] Le résultat final, et bien… Regardez autour de vous.
Je me souviens avoir lu quelque chose à propos du crash d’avant la grande dépression où de riches banquiers et hommes d’affaires sautaient par la fenêtre parce qu’ils avaient tout perdu. Il est ironique de voir qu’en seulement soixante ans dans ce pays, nous nous y connaissons suffisamment pour régler ce petit problème économique : il suffit de voler la classe moyenne (qui n’a pas le moindre mot à dire là-dedans, les élections sont une blague) pour couvrir son cul, et c’est « business as usual ». Maintenant, quand les riches foirent, ce sont les pauvres qui doivent mourir pour leurs erreurs… N’est-ce pas une solution brillante ?
Comme toutes les agences gouvernementales, l’Agence fédérale de l’aviation est fréquemment considérée comme l’agence des pierres tombales. La récente marionnette présidentielle George W. Bush et ses petits copains ont en huit ans largement renforcés cette critique, qui peut être étendue à tout le gouvernement. Rien ne change tant qu’il n’y a pas des cadavres (à moins que ce soit dans l’intérêt des riches et des porcs du gouvernement). Dans un gouvernement rempli d’hypocrites du sommet à la base, la vie est aussi bon marché que leurs mensonges et leurs lois.
Je sais que je suis loin d’être le premier à décider que j’avais pris tout ce que je pouvais supporter. Ca a toujours été un mythe de dire que les gens ont cessés de mourir pour leur liberté dans ce pays, et ce n’est pas limité aux noirs ou aux pauvres immigrants. Je sais qu’il y en a eu d’innombrables avant moi, et qu’il y en aura encore d’autres après. Mais je sais aussi qu’en n’ajoutant pas mon corps au compte, je m’assure que rien ne change. Je choisis de ne pas toujours regarder Big Brother derrière mon épaule alors qu’il dépouille ma carcasse, je choisis de ne pas ignorer ce qui se passe autour de moi, de ne pas prétendre que les affaires vont continuer : j’en ai juste assez.
Je peux seulement espérer que le nombre va rapidement devenir trop important pour qu’ils puissent encore l’ignorer, et que les zombies américains vont se lever et se révolter, et ça ne nécessitera rien de moins. Je peux seulement espérer qu’en frappant aux nerfs, la réaction du gouvernement soit encore plus de restrictions draconiennes, que les gens se réveillent et qu’ils commencent à voir que les politiciens sont des voyous et leurs subordonnés des ignares. J’ai passé ma vie entière à essayer de me persuader que ce n’est pas vrai, mais la violence n’est pas seulement une réponse, c’est la seule réponse. La blague cruelle est que les gros morceaux de merdes en haut le savent depuis le début et en ont rigolés, et se sont servit de ma conscience contre moi tout le long.
J’ai lu une fois que la définition de la folie est de répéter le même processus encore et encore et d’espérer que le résultat en sera différent. Je suis finalement prêt à cesser la folie. Bien Mr. Big Brother du fisc… prenez donc mon argent et ma vie, et dormez bien.
Le crédo communiste : de chacun selon ses moyens, pour chacun selon ses besoins. Le crédo capitaliste : de chacun selon sa naïveté, pour chacun selon son avidité.
Joe Stack (1956-2010).
02/18/2010