Bon, reconstituons les faits.
- Hier, on m’a forcée à regarder le grand chef-d’oeuvre Lawrence d’Arabie de David Lean, soit 3h 42 minutes de film dans le désert, avec des bédouins, moult chameaux, des acteurs britanniques (mal) grimmés… et j’ai, grâce à une petite sieste en guise d’entracte, aimé.
- À la fin du film, j’ai fait deux constats : -on m’avait vendu ce film avec une histoire d’amour ; il n’y en a aucune. C’est simple, je crois que c’est un des seuls films que j’aie jamais vu sans aucun personnage féminin. Quand je dis aucun, c’est vraiment aucun. (Et, non, il n’y a pas d’idylle entre Omar Sharif et Peter O’ Toole). Ce qui est en soi notable (l’absence de personnage féminin). Lisant des critiques deci-delà, je vis que d’aucuns trouvaient que les yeux bleus soulignés de khôl féminisait Lawrence d’Arabie… Je restai perplexe. (Était-ce lui le personnage féminin, et cela m’aurait-il échappé ??) -à la fin du visionnage (il devait être dans les 2h30, ceci expliquant peut-être cela-), une mélodie entêtante me harcelait, et non pas celle -ô combien célèbre- de Maurice Jarre.
- En cherchant une vidéo sur YouTube pour illustrer mon post, je tombe sur ce clip qui enfin me libère de mon obsession de la veille : voilà LA chanson qui hantait mon esprit brumeux… Eh oui, on a les réminiscences qu’on peut… Une superbe chanson (et je pèse mes mots) d’une certaine Annabelle, intitulée Fuis Lawrence d’Arabie, entrée en 1987 dans les charts, la même semaine que Joe Le Taxi !!! Je m’empresse de vous faire partager ma séquence nostalgie, et cela aura le mérite de féminiser notre thème !
Pour terminer, la vie de Lawrence d’Arabie est complètement dingue, et je vous conseille de lire sa biographie détaillée ici, c’est passionnant. En fait, on aurait pu faire 3 ou 4 autres films sur lui, de la même durée que celui de Lean.
Sans rancune.