Une certaine idée de la perfection. C'est un peu cela, pour moi, le coup de coeur. Le truc imprévisible ou pas qui, peut-on penser, se produit pile au moment où tout est là pour l'accueillir. Evident, après coup, qu'on se dit. Ca marche avec plein de choses.
J'ai gardé pour la bonne bouche... la musique. Des chansons, pour ce qui me concerne. Celles pour lequel l'effet coup de coeur n'a pas été loin d'être l'équivalent d'un rayon de soleil.
Il y en a plein, évidemment.
Une valse à quatre temps me vient à l'esprit quand je pense chansons coup de coeur.
Ce furent à chaque fois des rencontres presque émouvantes, tant on se dit que l'artiste vous a trouvé. Il a su quelque chose de vous, c'est pas possible autrement !
Il y a eu Private Investigations, de Dire Straits. La sensation qu'un film était raconté en musique.
Il y a eu In the Dutch Moutains, des Nits. Choc sonore dans la cabine d'écoute du magasin de disque de l'époque. Le même jour, j'entrais dans la galaxie Noir désir avec Aux sombres Héros de l'Amer. Un peu plus tard, sur le même registre, Je t'emmène au vent, de Louise Attaque.
Des fois, ça vous chope dans un magasin. Y'a eu j'ai demandé à la lune, de Indochine. Et Osez Joéphine, de Bashung.
A une époque chagrin, Animal, de Francis Cabrel m'avait littéralement scotché. Itou pour A quoi tu sers, de JJ Goldamn.
Et puis une main amie m'a guidé vers tout un monde autour de Peter Gabriel et Geoffrey Oryema, avec Mercy Street et Exile.
Pour finir, trois vieux souvenirs. Bluffants en leur temps. Blackout, de Scorpions. Ring of Change, de Barclay James Harvest. Et Five Me Out, de Mike Oldfield.