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dimanche 21 février 2010
QUAI DES ENFERS de Ingrid Astier
Paris, l’hiver. Noël s’approche avec l’évidence d’un spectre. Au cœur de la nuit une barque glisse sur la Seine, découverte par la brigade fluviale à l’escale du Quai des orfèvres. A l’intérieur, un cadavre de femme, sans identité. Sur elle, la carte de visite d’un parfumeur réputé. Une première dans l’ histoire de la brigade criminelle, qui prend en main l’enquête, Jo Desprez en tête. Mais quel esprit malade peut s’en prendre à la Seine ? Qui peut vouloir lacérer ce romantisme universel ? Exit les bateaux-mouches et les promenades. Le tueur sème la psychose : celles des naufrages sanglants.
Désormais, son ombre ne quittera plus le fleuve. S’amorce alors une longue descente funèbre qui délivre des secrets à tiroirs. Jusqu’à la nuit, la nuit totale, celle où se cache le meurtrier.
Pour le trouver, nul ne devra redouter les plongées. A chacun d’affronter ses noyades.
Mon avis:
Dans le cadre de son “Opération Masse Critique”, Babelio m’a organisé une rencontre avec une nouvelle venue dans le polar: Ingrid ASTIER. Nous nous sommes donc retrouvées “Quai des Enfers”, euh ! pardon, Quai des Orfèvres.
Lorsque je suis arrivée, il était tôt et il faisait plutôt froid, mais beaucoup de monde gravitait déjà autour d’une barque abandonnée sur la Seine face à cet emblème mythique qu’est le siège de la police parisienne et le domicile de la Crime.
Je me suis avancée, et là, j’ai découvert le cadavre d’une jeune femme. Quoi de plus normal, me direz-vous, nous sommes dans un thriller !!!. Donc tout commençait bien…
Malheureusement mon enthousiasme s’est émoussé après quelques heures de lecture, et j’ai été tentée plusieurs fois d’abandonner Ingrid Astier au bord de la Seine.
Mais voulant laisser une chance à cette histoire, je me suis contentée de faire des pauses lorsque l’ennui m’envahissait.
Je vais vous expliquer la nature de ma déception. Malgré une intrique assez bien ficelée, beaucoup de descriptions, beaucoup trop… dirai-je même, sont venues parasiter le bon déroulement de l’enquête. Surtout des références musicales incompréhensibles pour moi, des explications olfactives à gogo, et des menus gastronomiques détaillés, pour ne vous citer que ça. J’ai eu souvent l’impression de lire le scénario d’un film, indications scéniques incluses.
“ D’après les équations olfactives de Camille, qui lui fournissait les bâtonnets, cela donnait : assister au couronnement du tsar Nicolas II+dans la cathédrale orthodoxe de l’Assomption au Kremlin+en 1896.”
J’avoue que j’avais beaucoup de mal à suivre. Puis une kyrielle de personnages à vous donner le tournis !!!! Je veux bien admettre que Paris est très peuplée et que de nombreuses personnes travaillent Quai des Orfèvres, mais je n’aime pas être obligée de faire un organigramme pour suivre une intrigue.
C’est vraiment dommage car le cadre de la Seine pouvait donner lieu à une histoire très intéressante.
Je ne vais pas finir ce billet sur une note négative. Car malgré la lourdeur du récit, j’ai été agréablement surprise par le dénouement de cette enquête. Je n’ai pas su découvrir le coupable avant qu’Ingrid le fasse entrer menotté au 36 Quai des Orfèvres !
Je voudrais remercier BABELIO et les Editions GALLIMARD “Série noire” pour l’envoi de ce livre.
Quai des enfers
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