Produits Intérieur Doux • Samedi 20 mars de 14h à 17h
Co-construire une politique de Bien-Vivre • Samedi 20 mars de 17h à 20h
Après-midi de partage • Dimanche 21 mars de 12h30 à 17h
Eau- bien commun de l'humanité • Jeudi 25 mars de 18h30 à 21h
Développement agricole durable • Samedi 27 mars de 13h à 20h
Tous ces évènements sont en entrée libre.
Parcours Produits Intérieur Doux - ateliers
Samedi 20 mars de 14h à 17h – entrée libre
Ateliers participatifs et pédagogiques autour de prises de parole, pratiques artistiques et expérimentations sensibles. De quoi mesurer la différence entre ce qui compte pour les êtres humains et ce que l'on compte.
Atelier de réflexion pour favoriser des comportements plus éthiques, plus écologiques et plus solidaires dans l'industrie de la musique et du spectacle vivant. Opérateurs culturels, publics, artistes, ensemble inventons un système équitable et solidaire de faire et de diffuser de la musique. Pourquoi ne pas utiliser les mêmes principes que le commerce équitable du café ?
Seul, à deux ou à plusieurs nous éveillerons notre corps et nos sensations pour nous rendre disponible à nos perceptions et à notre environnement pour entrer dans la danse en toute liberté et fluidité. Nous porterons notre attention sur différentes qualités de rapport au sol, notre rapport entre centre et périphérie, différentes manières d'échanger notre poids, et de nous abandonner dans l'émergence du dialogue dansé comme une ode à l « être-ensemble » . le dernier quart d'heure de L'atelier sera consacré au partage des mots des participants répondants simplement à la question " en quoi pour moi cette expérience contribue à l'émergence de la richesse humaine ?
Quelques questions pour partager nos sensibilités, nos perceptions, nos suggestions dans l'ambiance de conversations autours de quelques tables selon la méthode du World Café :
En quoi consistent les biens communs ? Sont-ils mesurables en termes économiques, sociaux, environnementaux ? Le privé est-il réellement plus performant (voir la crise bancaire) ? Des biens privés peuvent-ils redevenir des biens communs (exemple, le covoiturage) ? La connaissance, la santé, la nourriture, l'argent sont ils des biens communs ? La dérive des brevets (y compris le paysage et le vivant OGM) peut elle nous conduire à la catastrophe ?
Tout ce que le passé nous a légué gratuitement peut-il être breveté ?
Ce sont ces thèmes et d'autres que vous pourrez analyser en commun par petits groupes de conversations dans une dynamique où chacun est invité à participer.
Suivant la tradition des cercles de paroles, les participants seront invités à :
Depuis début 2008, Vincent Glenn réunit des documents, audiovisuels et écrits, pour son film consacré aux indicateurs de richesse (cf projection Indices [de développement humain], le 23 mars à l'espace 1789). Une idée a émergé lors de ces tournages : étant donnée la profusion des réflexions engagées pour un "au delà du PIB", et autour de l'idée même de richesse, il n'est pas un luxe... de chercher s'accorder un tant soit peu sur le vocabulaire et sur les problèmes contemporains qu'ils soulèvent ! A comme Argent, ou Alimentation, ou Attention, ou Abondance... B comme Bifurcation, Banque, Bulle, ou Bourse... C comme Chiffres, Capitaux, Coûts ou Commission Stiglitz... etc.
(Re)définir les mots, c'est chercher à (re)trouver un sens commun, des priorités communes, c'est travailler à la sortie d'un des malaises sociaux de notre époque, l'anomie, autrement dit, la perte de repères collectivement partagés par une société donnée. Chantier amené à être toujours remis sur le métier, mais, comme disait l'autre, "il faut imaginer Sisyphe heureux" !
Avec le relais de la coopérative DHR et de l'association Radiofonies Europe, a été commencé un travail de mutualisation de ressources documentaires (entretiens vidéos, émissions de radio, livres, articles de presse...) en vue de l'édition d'un DVD et/ou d'un site interactif sur "les mots de la richesse". Cet atelier se propose d'être une occasion d'exposer plus précisément la démarche déjà engagée et d'accueillir de nouveaux volontaires susceptibles d'enrichir le projet grâce à leurs questions et/ou propositions. Un enregistrement vidéo est envisagé pour garder une trace des échanges lors de cet atelier.
En cette année internationale de la Biodiversité pour l'Unesco, essayons de faire le pont entre les valeurs chères au Collectif richesses : la nature comme bien commun, la richesse des savoirs ancestraux. On constate que des sociétés des Etats sont « pris la main dans le sac » en train de prendre des biens libres (eau, air, plantes, arbres…) et essayant de nous les vendre, puis de les polluer. Depuis 1992, les Etats se sont engagés à défendre cette diversité biologique, mais le processus de dégradation se constate autour de nous et cette perte de diversité conduit certains à parler de l'extension d'une espèce… la nôtre ! Au quotidien, comment les citoyens peuvent-ils agir/réagir ?
Mandala est un mot sanskrit qui veut dire cercle. Dans la culture orientale, le mandala est considéré comme une porte énergétique qui connecte le centre du microcosme de l'être humain avec le macrocosme de l'univers. Créer un mandala a un effet calmant et apaisant. Les orientaux pensent que le mandala est reliée à la force de transmutation de l'univers, qu'il nous relie à la conscience cosmique. C'est une manière simple et directe pour retrouver la joie et la spontanéité de sa force créatrice en renouant avec l'écoute du cœur. En créant des mandalas avec des végétaux nous pouvons nous reconnecter avec l'énergie de la nature et retrouver notre sensibilité liée aux couleurs, aux odeurs et aux différents matériaux employés.
…(fondée sur la loi de la jungle : œil pour œil, dent pour dent, et qui mène à une course sans merci vers le toujours plus, vers le profit financier et non humain) par une société fondée sur le partage équitable des vraies richesses, produites ensemble ?
L'atelier permet de suggérer des bases sur lesquelles pourrait être construite une telle société de partage du “bien vivre” : extension de la gratuité, développement des services publics, accès de tous aux biens communs, revenu garanti distribué à l'aide d'une monnaie non circulante pour rendre impossible la spéculation financière, délibération économique pour que la production réponde aux besoins et que le partage des tâches se fasse en fonction des goûts et des aptitudes.
Venez casser la piniata politique-s , de cette manifestation agit prop artistique surgit le world cafe des ateliers pour débattre des visions et théories de la modernité. J'explique la piniata une fois cassée, des textes surgissent avec des couleurs qui seront les groupes de travail pour l'atelier par exemple les textes rouges renvoient a la théorie révolutionnaire, les bleus a la théorie libérale. Chaque groupe de tarvail débattent de ces théories et ensuite une présentation est faite aux autres groupes. Le but est de mettre des mots et des concepts sur les différentes théories du développement.
Dans cet atelier nous examinerons les grands principes de cette écologie attentionnée (ce projet va ensuite être proposée dans l'année à des jeunes de 16 à 25 ans) et traiterons ensemble des objections formulées.
un atelier de création monétaire qui expliquerait la création monétaire et qui ferait créer des monnaies aux gens . Ils choisiraient toutes les caractéristiques selon une grille pré-destinée et un graphiste dessinerait le billet, la carte ou tout autre système et l'argent sera imprimé, émis et pourrait circuler en ouvrant une bourse.
Le mode de gestion de l'eau (en Europe, 80-1415802252e l'eau est gérée par des acteurs publics ; en France, le pourcentage est le contraire), et le rôle des deux entreprises Veolia et Suez, et sur le retour en gestion publique comme Paris l'a fait .... et comme d'autres songent à le faire..
L'accès à l'eau des plus démunis en France et en dehors de la France : quelle solidarité durable mettre en oeuvre ? avec quels financement ? quelle tarification pour faciliter l'accès à l'eau ?
Les déchets débordent, mais on manque des représentations culturelles pour en parler. Le but de cet atelier est de créer de proverbes, adages, slogans qui stimulent l'imagination et déclenchent un envie de prendre action en direction de la réduction des déchets. Le ton est d'un tragicomédie, drôle, ludique et non-moralisateur. Les résultants seront repris dans la médiation culturelle du projet Nuage Vert, un projet d'art urbain qui colore la fumée d'un incinérateur de déchets en vert.
Pour l'atelier sur la biodiversité du 20 mars, vous êtes invités à amener de la terre pour ainsi observer sa diversité. Pour l'atelier Mandala du 20 mars, vous pouvez amener des branchages, pétales de fleurs ou feuilles.
Co-construire une politique de Bien-Vivre – table ronde
Samedi 20 mars de 17h à 20h – entrée libre
Avec Danielle Mitterrand, Présidente de la Fondation France Libertés, Edgar Morin (à confirmer), sociologue et philosophe, et Patrick Chamoiseau, écrivain et poète
Suite aux ateliers de l'après-midi, un débat interactif permet de développer des idées pour construire ensemble une politique de bien-vivre. A travers un exercice de visualisation, tous les participants à la table ronde (invités et tout individu du public) sont amenés à faire des propositions sur ce que pourrait être une société basée sur le bien vivre ensemble dans un environnement préservé et partagé, un « bien vivre » qui n'empêcherait pas les générations futures de répondre à cette question fondamentale en leur temps. Chaque personne pourra proposer ce qui compte pour elle aujourd'hui, pour la diversité des richesses intérieures de l'homme et les fondements du bien vivre. Une carte heuristique sera réalisée pendant la rencontre pour tenter de visualiser les propositions.
Edgar Morin, par exemple, considère qu'une nouvelle définition du progrès est nécessaire pour permettre l'émergence d'une société planétaire. Pour lui, le progrès ne doit plus être évalué selon des critères purement économiques, mais selon le niveau de développement du potentiel intellectuel, spirituel et culturel de notre société. C'est ce qu'il appelle la politique de civilisation : "La politique de civilisation est la qualité de vie, le bien-vivre et non le seul bien-être, lequel, réduit à ses conditions matérielles, produit du mal-être. " (...) " Il faudra révolutionner notre mode de vie, notre mode de produire, notre mode de consommer, à la fois pour survivre et pour vraiment vivre ".
Pour mener à bien cette révolution, Edgar Morin détaille dans son livre Pour une politique de civilisation, les mouvements à l'oeuvre dans la société moderne : " Nous avons déjà indiqué certains des contre-courants favorables à l'émergence d'une politique de civilisation. Ainsi pouvons nous penser :
Un petit extrait du manifeste pour les produits de « haute nécessité » par Patrick Chamoiseau.
Dès lors, derrière le prosaïque du " pouvoir d'achat " ou du "panier de la ménagère ", se profile l'essentiel qui nous manque et qui donne du sens à l'existence, à savoir : le poétique. Toute vie humaine un peu équilibrée s'articule entre, d'un côté, les nécessités immédiates du boire-survivre-manger (en clair : le prosaïque) ; et, de l'autre, l'aspiration à un épanouissement de soi, là où la nourriture est de dignité, d'honneur, de musique, de chants, de sports, de danses, de lectures, de philosophie, de spiritualité, d'amour, de temps libre affecté à l'accomplissement du grand désir intime (en clair : le poétique).
Après-midi de partage - Repas / Bourse Locale d'Echanges / atelier pour les enfants
Dimanche 21 mars de 12h30 à 17h – entrée libre
Apportez à manger pour le partager !
Des biens et des compétences pour les échanger !
Qu'est ce que l'AMAP “Association pour le Maintien d'une Agriculture Paysanne” ? Dans le cas d'Amapuces, un groupe de consommateurs passe un contrat avec des maraîchers locaux, situés à 38 km de Saint-Ouen, à Asnières-sur-Oise dans le Val d'Oise. Chaque consommateur achète à l'avance sa part de récolte en s'engageant pour une « saison ». Ainsi les consommateurs partagent avec le producteur les risques et les bénéfices liés à l'activité agricole. L'achat à l'avance garantit un revenu à l'agriculteur et lui permet d'obtenir ses fournitures, comme les semences et les plants, sans s'endetter. La création d'Amapuces permet à Michel Krajcovic de réaliser une reconversion professionnelle en s'associant à Jean-Michel Garsztka, un autre maraîcher, propriétaire de son exploitation. Ce dernier fournit l'AMAP de Fosses (environ 60 paniers) depuis trois ans et vend sa production bio sur le marché de Viarmes, deux fois par semaine.
La bourse locale d'échange permet de rapprocher les demandes et les offres de différentes personnes en matière de services, de savoirs et de savoir-faire. Au cours de la rencontre, les individus se mettent d'accord sur les conditions de réalisation et la valeur de l'échange. C'est également à l'occasion de cette bourse que peuvent s'effectuer des échanges de biens.
Pour les petits (5-12 ans) et plus grands au menu de cette journée : des jeux divers et variés, du traditionnel en bois aux jeux de plateaux plus consistants pour découvrir les questions sociales et citoyennes. Au choix : l'eau bien public ?, le sudestan pour les plus grands pour revivre les théories du développement, quel prix ou quelles valeurs pour ces produits de nos assiettes, le jeu de la ficelle. Et des autres surprises.
http://www.selidaire.org
Eau- bien commun de l'humanité - rencontre
Jeudi 25 mars de 18h30 à 21h – entrée libre
Le Centre départemental de ressources Via le monde (Conseil Général de la Seine-Saint-Denis) organise un forum débat sur la question des mobilisations citoyennes en faveur de la reconnaissance de l'eau comme bien public mondial. A partir de 18h30, la projection du film « Dix discours d'eau »ت, tourné au Forum mondial de l'eau de Mexico (2006), sera suivie d'un échange avec un grand témoin, des professionnels et citoyens mobilisés contre la marchandisation de l'eau.
http://www.vialemonde93.net
Développement agricole durable - séminaire
Samedi 27 mars de 13h à 20h – entrée libre
Le séminaire aura pour fil conducteur la fertilisation croisée des meilleures pratiques d'évolution vers une production et une répartition de la nourriture qui satisfassent les besoins de l'humanité. Des processus féconds de résolutions de désaccords seront travaillés sur les biotechnologies et/ou pratiques ancestrales, droits du vivant public et/ou privés, initiatives publiques et/ou privées, niveaux de régulations nationales et/ou régionales et/ou continentales et/ou mondiales et isolation et/ou continuité entre espaces « cultivés » et « sauvages »
http://www.master-developpementagri...
En 2010, nous sommes 6,7 milliards, dont 1 milliard n'a pas la « Richesse » de manger selon ses besoins Au « Printemps » 2030, nous aurons 8,2 milliards de personnes à rendre heureuses
Approche : Transdisciplinaire et participative
Contributeurs :
AGASSE Sophie, Chef de projet Agronomie Environnement, Chambres d'Agriculture, APCA
AZOULAY Gérard, Directeur des masters Études Internationales et Développement Agricole Durable, Université Paris-Sud
CÔTÉ Vincens, Coalition Jeunesse Sierra, ONG canadienne
GAC-DEVLEESCHOUWER Jocelyne, Chef de Marché,
SILAB GOUYON Pierre-Henri, Professeur, Muséum d'Histoire Naturelle, CNRS
GRIMALDI Michel, Pédologue, Recherches au Sud, pour le Sud et avec le Sud, IRD
LE BRAS Camille, Coordination du monde associatif, Action Conso
MARÉCHAL Jean-Paul, Maitre de conférences en Science Économique à l'université Rennes-II
PUYBASSET David, Chargé de clientèles agricoles et non agricoles, Crédit Agricole des Côtes d'Armor
Déroulement :
13h15 à 14h Accueil
14h Introduction
14h30 Pistes du Nord vers le Sud : Connaissances les plus récentes et tables rondes
16h30 Pause
17h Pistes du Sud vers le Nord : Connaissances les plus récentes et tables rondes
19h Conclusion