La gestion prudente du risque par une banque serait une question de culture observe The Economist (et aussi : A matter of principle). Ce qui rejoint les conclusions d’un des premiers billets de ce blog (Société Générale et contrôle culturel).
Ce qui est plus inattendu, c’est que Goldman Sachs qui est un des méchants préférés des journalistes, a une très solide culture de gestion des risques.
Ce qui me remet en tête une remarque de Galbraith concernant le crash de 29. Les banques (dont Goldman Sachs) qui s’étaient lancées dans la spéculation dont il résulte étaient confiantes qu’elles tireraient profit du retournement de la situation. Or, c’est ce que Goldman Sachs a fait lors de la dernière crise, il a été probablement le premier à comprendre que les subprimes menaient au désastre, et, tout en les vendant à ses clients, il a parié contre.
Ces banques sont insubmersibles ? Elles sont programmées pour vivre du risque qu’elles font courir à la planète ? Définition du parasite ?