Dans le contexte actuel de crise économique, les entreprises cherchent à être plus flexibles pour coller au mieux aux demandes du marché, quant aux salariés, ils souhaitent avoir une sécurité plus importante aussi bien concernant leur emploi et leur rémunération que leurs modalités de licenciements. La notion de flexicurité trouve son origine aux Pays Bas en 1995 suite à une note au ministre du travail. Elle combine 3 axes majeurs à savoir une grande flexibilité du marché du travail (facilitation des embauches et des licenciements), un système d’indemnisation généreux durant la période de chômage, et la mise en place de politiques actives de l’emploi. Ce type de démarche s’inscrit largement dans une logique néo-keynésienne avec un marché plus ouvert et des revenus de transfert plus importants pour permettre à une économie de ne pas subir une trop forte crise, puisque le pouvoir d’achat est relativement maintenu, lorsque le chômage augmente très fortement. Au niveau de l’entreprise, il s’agit de mettre en avant une responsabilité sociale plus importante en montrant que l’on pense aussi aux collaborateurs de l’entreprise, ce qui peut permettre d’améliorer l’image de marque de l’entreprise. Ainsi la flexicurité peut bénéficier à toutes les parties prenantes, et permettre d’avoir un meilleur mode de vie.