Oh les pauvres parlementaires, serait-on tenté de dire, en apprenant la triste nouvelle : « un mécanisme de filtrage » a été mis en place au sein de l'Assemblée nationale, qui empêche les parlementaires d'accéder à des sites « pornographiques et pédophiles » depuis l'établissement.
« Mme et MM. les questeurs ont décidé de mettre en place un mécanisme de filtrage des sites internet illicites et controversés », à compter du 20 janvier, confirme une note publiée sur le site du Palais Bourbon. En outre, tout surf parlementaire sera surveillé et « pour des raisons techniques, une trace de ces connexions est conservée pendant 24 heures ».
On prétexte également que cette mesure est destinée à prévenir toute contamination virale, mais Bakchich Info assure que l'outil est encore loin d'avoir fait ses preuves, puisque quelques manipulations simples permettent de pouvoir le contourner. Finalement, les parlementaires pourront donc bien se rincer l'oeil avec quelques sites de manga ou encore lire l'intégrale d'Emmanuelle, s'ils parviennent à la trouver.
On est rassuré d'avance de savoir que durant leur temps de travail, ces braves personnes pourront prendre le temps de quelques lectures coquines, pour se détendre...