Médecin algérien Médecin aux Urgences de l'Hopital de Lens qui vit en France depuis 2002...
Monsieur le Préfet,
Mounir DEHAK, médecin algérien, vit en France légalement depuis 2002. Le 20 Janvier 2010, vos services ont interrompu son autorisation de rester sur le territoire Français.
Cette décision nous semble inique, préjudiciable à l'hôpital et inhumaine. Inique, parce que la France ne peut être aussi ingrate. Si le docteur DEHAK a été embauché dans les hôpitaux Français, c'est bien à cause d'un manque pattent de médecin. Dans le cas précis, 50% de l'effectif manquait au centre hospitalier de Lens, c'est pourquoi le docteur DEHAK s'est investi sans compter son temps pour que la permanence des soins puisse continuer à l'hôpital public. Il paraît pour le moins ingrat de l'oublier maintenant.
Préjudiciable à l'hôpital car le départ du docteur DEHAK remettrait en cause des projets très importants pour le service des urgences et du SMUR de l'hôpital de Lens. Pourtant, toutes les études statistiques le montrent: notre bassin de vie est bon dernier dans tous les indicateurs de niveau de santé. Nous n'avons pas le luxe de se passer de médecin compétent.
Inhumaine enfin, parce que quelques mois suffiraient pour qu'il finisse son cursus universitaire. Ce n'est pas lorsqu'il est arrivé à la dernière marche qu'on peut le jeter en bas de l'escalier. Comme nombre de ses confrères, étrangers ou non, au cours de ses longues études le docteur DEHAK s'est marié, a fondé une famille. Les conséquences d'un renvoi immédiat en Algérie iraient bien au delà du cadre strictement professionnel.
En conséquence, Monsieur le Préfet, nous vous demandons de trouver rapidement une solution acceptable pour tous le monde. Bien au delà de sa famille et de ses collègues, c'est de très nombreuses personnes, associations, élus, syndicats qui, émus par cette situation, attendent que le docteur DEHAK puisse terminer son cursus sereinement dans notre pays.
Nous vous prions d'agréer, Monsieur le Préfet, l'expression de notre considération distinguée.
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