Un article du Monde nous apprend qu’à l’occasion du déplacement du ministre du travail Xavier Darcos au 34éme congrès de la CFE-CGC, cette dernière a fourni le résultat d’un sondage. Ce sondage de janvier 2010 commandé par la CFE-CGC, révèle que 58 % des personnes demandent en premier de la part de leur employeur qu’il « reconnaisse et rémunère mieux les efforts ». Ce congrès a également été un moyen pour un certain nombre de cadres de témoigner de leur sentiment de malaise. Voir l’article du monde
Beaucoup d’efforts ont été demandés aux cadres ces dernières années, notamment depuis l’adoption des 35 heures. Eux aussi, comme les autres catégories de salariés, ont eu moins de temps pour organiser et réaliser leurs missions. Dans un certain nombre de cas, ils se sont même retrouvés, mécaniquement, avec une charge accrue de travail du fait de la baisse du nombre d’heures disponibles de leurs équipes. Ils ont eu aussi, parfois, a gérer le mécontentement de leurs équipes lié à la faiblesse des augmentations proposées ces dernières années.
Alors est-ce la faute aux 35h, comme beaucoup de personnes le disent ici et là ? Nous ne saurions le dire, et ça ne saurait être aussi simple. Ce qui est sûr c’est que les cadres se sont adaptés et ont tout fait pour essayer de maintenir le cap demandé par leurs directions. La reconnaissance, managériale et salariale, n’a pas été au rendez-vous, et n’a pas, dans la majorité des cas, récompensé l’effort qui a été fourni. Bien sûr, on ne saurait établir une généralité pour l’ensemble d’entre eux, cependant, la tendance de fond sur le sentiment de malaise des cadres s’accroît. Ce sentiment n’en est que renforcé avec les incertitudes régnant sur l’emploi dans le contexte actuel.