Le sacre d’un grand artiste au grand palais :
Boltansky ou l ‘art des Pendouilles
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- Comment définissez-vous votre travail ?
C. Boltanski. – Je dirais que mon activité consiste à poser des questions par l’intermédiaire de moyens visuels ou par des sensations. Il existe deux types d’art : celui qui parle de l’art lui-même, de son fonctionnement. Et il y a celui qui parle de la vie. Moi, je suis de ce côté-là.
Parce que je suis une vaniteuse du mot Art , dansant et caracolant avec les mots et les formes, engagée dans un art inadapté de sang mêlé du coeur et de l » âme .
Je ne vois dans les montage de carcasses de bougies ,de Monsieur Boltansky, que médiocres réalisations sans autre intérêt que celui de vénérer les murs et les innombrables vertus du mot: faillite de de la pensée , pirate dans l ‘art de ne rien avoir à dire :RIEN et encore RIEN ;
Analogie avec un nomade dans le vent des mots .
Management du mot zéro.
Il suffirait donc de se montrer dans un magasin de hardes , étendues en panneaux ou en tas pour être un artiste ?
Maniabilité des mots qui deviennent des atouts rachitiques pour un personnage en panne de magie créative .
En admettant que le monstrueux magicien du siècle de la Renaissance
puisse s’ exprimer , il serait muet de stupéfaction devant ces tas de chiffons: même sa conception de l ‘art multi – opérationnelle , serait prise en défaut avec l’ illusion des chiffonneries ,de faire du banal et frelater
le mot Art en état de déliquescence .
Pareillement un Picasso tellement attaché à l ‘organisation des volumes et
d es couleurs serait égaré de voir un happening aussi mondial de la nullité du monde à être émerveillé de petits riens.
Dans le grand art des Pendouilles, Boltansky est un grand malade de la société actuelle .
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