Le haut languedoc (2)

Par Elisabeth Leroy

Vous trouverez au Caroux les vestiges de nombreux "sécadous", petites bâtisses où l'on séchait et fumait les châtaignes pour les conserver. St Pons de Thomières a renoué, depuis plusieurs années, avec son passé en instaurant, le dernier dimanche d'octobre, la fête de la châtaigne.

L'Espinouse était un plateau agricole. D'accès peu facile, il a beaucoup souffert de la désertification. Les forêts de hêtres et de résineux le disputent aux frîches et à quelques cultures et pâturages. La reforestation intense n'a pas facilité d'éventuels retours à la terre.

Le massif du Caroux-Espinouse était forestier. L'agriculture, les verriers, grands consommateurs de bois, vinrent à bout des arbres. A la fin du XVIIème-XIXème siècle, ils avaient disparu, laissant la place aux landes et pelouses. Entre autres conséquences, des inondations désastreuses survinrent. Il s'ensuivit une grande période de reboisements, tel celui de la forêt des écrivains-combattants. Tout en luttant contre l'érosion, ces chantiers occupèrent la jeunesse après-guerre. Le retour des forêts marque celui des grands cervidés. Le plus célèbre a été introduit à partir de 1956. Il s'agit du mouflon.