Certains traits et les excès d'avarice sur la quantité de tissus allouée à Morea feraient plus penser à du Manara, sans le talent du trait et le tout associé à un coloriste à tendance daltonienne.
Mais attention vous avez encore rien vu, la belle Moréa va en l'espace de quelques pages survivre à un massacre pour apprendre qu'elle est du peuple des dragon et immortelle, elle devient une des femmes les plus riche en dirigeant un des plus gros conglomérat mondial et retrouve son mentor, bien évidement caché dans un bordel ou les péripatéticiennes sont toutes sublimes (je vous passe les subtiles quiproco et les gros plans délicats). Y a pas à dire c'est pas palpitant, c'est bateau chiant mais pas compliqué et puis Moréa, comme qui dirait, elle est bonne.
Bon ayant les 5 tomes sous la main et cloué au lit par la maladie, je continue.
2ème tome RAS, je me fais pas de nœuds au cerveau mais mes yeux sont très bien rincés. Mon amour immodéré pour la SF me permet de m'accrocher encore 50 pages sans sombrer dans un sommeil profond et, bonne nouvelle, ils ont retrouvé la boite à couleur (mais ils maitrisent pas encore parfaitement).
3ème tome, ca devient un peu plus rigolo, on part dans l'espace (et devinez pas Moréa se retrouve torturée nue ligoté sur un siège !). Le style graphique progresse, et y a pas à dire quand on va dans l'espace c'est mieux.
Tome 4 et 5, la série semble avoir trouvé sa vitesse de croisière, on s'habitue aux personnages et l'aventure se diversifie quelque peu, on voyage, Moréa a retrouvé ses vêtements et au final l'ennui des premiers tomes a disparu.
Si j'avais eu le 6ème tome et une bonne grippe, je suis sûr que je l'aurai lu avec plaisir.
- Editeur : Soleil
- Scénario :Arleston/Latil (selon les albums)
- Dessin : Labrosse