Le PSG revient sur les lieux du crime

Le PSG reçoit Toulouse ce soir à 19h et reviendra au Parc pour la 1ère fois depuis le meurtre des Lorientais il y a 15 jours. Le traumatisme a un peu été évacué à Nancy mais ce soir une bête noire du PSG arrive et les tribunes ne sont pas calmées.

5 matchs sans victoire pour le PSG, deux défaites consécutives à domicile sans marquer (une 1ère depuis 1999), une équipe pleine de doutes, un TFC qui n’a plus perdu contre Paris depuis 2005, tout cela sent mauvais.

On persiste, Paris a un 11 qui a un potentiel joueur fort. 3 ou 4 équipes peuvent se dire qu’ils ont un meilleur 11 de départ en Ligue1, pas plus. C’est d’ailleurs assez complexant pour les parisiens : comment justifier que Sochaux, Nancy ou Valenciennes les devancent?  Et on ne parlera pas de Lorient ou de Montpellier.

Armand est un maintenant titulaire sur le banc

AK 47 n’a pas des tonnes de solutions. Armand est sorti de l’équipe, Chantôme va équilibrer son flanc gauche et c’est à peu près tout ce qu’il peut faire en attendant les matchs de coupe de France où il faudra mettre le paquet. Préparer la saison prochaine, c’est une formule qui ne veut rien dire au PSG. Cela voudrait dire tiulariser en permanence Chantôme, Sankharé, Ngoyi. Mais tous ces joueurs ne seront pas titulaires l’an prochain, ils n’en ont tout simplement pas le niveau.

Makélélé disait ce matin que l’an prochain l’idée était de prendre 5 ou 6 joueurs internationaux pour encadrer les plus jeunes. Un « Zidane y Pavones » du pauvre. Pour rappel, cette saison Paris a quand même Coupet, Maké, Giuly. Cela fait 3 encadrants mais quand les ouvriers sont mauvais sont nuls les cadres ne peuvent rien faire.

Cette lutte des classes c’est vraiment l’actualité du club. Les supporters montent au créneau pour dénoncer les salaires des joueurs et les comportements pour le moins attentiste qu’ils adoptent sur le terrain. Qu’ils se rassurent, cela ne changera pas, le communisme dans le football n’est pas prêt de s’installer. Jean-Luc Mélanchon, voilà un thème de campagne puisque tu as du mal à en trouver.

Olivier Besancenot