Beach House :
Pour le reste, beaucoup de concerts de bon niveau sans être totalement emballant. A l’image de la prestation des têtes d’affiche de The Horrors. Leur rock très retro new wave avait dans les meilleurs moments une belle intensité avec chanteur investi et bassiste sautillant, sauf que tout ça était mixé comme de la bouillie à faire remuer les têtes. Sur les premiers morceaux, difficile d’entendre la voix dans la salle. Reste quand même les bijoux « New Ice Age », « Sea Within a sea » et surtout « Scarlet Fields », extraits d’un deuxième album « Primary Colors » que l’on recommande très chaudement.
The Horrors :
Jams intenses
A l’inverse, les prestations des Britanniques de Beak> et de Turzi en clôture, très influencées par le krautrock, ce genre bercé d’électronique, de distorsions et de répétitions, étaient un bonheur de précision, de technique avec pour moteur la recherche d’une énergie, d’une intensité. Les deux groupes maîtrisent leur variation de tempo et le mélange revigorant de guitares bien organiques et de machines.
Beak> :
Plus tôt dans la soirée, les Américains de Jackie-O-Motherfucker ont convaincu sur la durée avec leurs longs jams de guitares qui ne semblaient jamais devoir s’arrêter. Difficile de savoir où tout commence, où tout s’arrête mais on prend la route avec eux. Là aussi les montées en puissance étaient des plus réjouissantes. En ouverture, The Fiery Furnaces avait donné le ton mais dans l’accélération. A peine la mélodie posée, le quatuor américain s’excitait comme des puces à jouer à toute berzingue. Emportant au passage l’entrain du public qui venait d’arriver.
Jackie-O-Motherfucker :
KidB