C’est alors qu’une altercation a eu lieu entre la jeune fille et le professeur d’histoire qui lui demandait de cacher son tee-shirt. La jeune collégienne, se sentant attaquée dans ses principes, s’est mise en colère au point de quitter la salle de classe sans aucune autorisation.
Le proviseur, ne souhaitant pas laisser l’acte impuni, a décidé d’exclure la jeune fille pour une durée de trois jours. L’exclusion prendra effet à la rentrée des vacances de la zone de l’académie de Lyon, soit à partir du 3 mars prochain.
Mais, très vite, ce qui n’était qu’un banal acte de provocation déplacé a été brandi comme une attaque de la cause palestinienne dont la mère de la jeune fille est une ardente militante.
Membre du « Collectif caladois pour le peuple palestinien », la mère de la jeune fille a très vite fait monter la pression autour du rectorat ainsi qu’au niveau du collège où sa fillec est scolarisée jusqu’à présent. Le collectif en question a donné une conférence de presse pour souligner déjà l’arrivée de plus de 1300 courriers venant soutenir l’acte déplacé de la jeune fille. Une affaire à suivre.