Propositions du rapport sur le « bien-être et l’efficacité au travail » (remis le 17 au Premier ministre) :
La France découvre-t-elle que l'organisation n'est pas une machine mais un groupe d'hommes, et que ce groupe obéit à des règles qui ne vont pas de soi ? Qu'il faut les analyser et les prendre en compte pour concevoir la mise en œuvre d'un changement ? Que le changement n'est pas programmatique ?
- L’implication de la direction générale et du conseil d’administration est indispensable.
- La santé des salariés est d’abord l’affaire des managers, elle ne s’externalise pas.
- Il faut donner aux salariés les moyens de se réaliser dans leur travail.
- Il faut impliquer les partenaires sociaux dans la construction des conditions de santé.
- La mesure de la santé psychologique des salariés est une condition de son amélioration.
- Préparer et former les managers au rôle de manager doit faire partie intégrante de leur formation initiale.
- Il ne faut pas réduire le collectif de travail à une addition d’individus.
- Tout projet de réorganisation ou de restructuration doit mesurer l’impact et la faisabilité humaine du changement.
- La santé au travail ne se limite pas aux frontières de l’entreprise, qui a un impact en particulier sur ses fournisseurs.
- La détection et l’accompagnement des situations de stress sont une nécessité.
Compléments :
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