Il y a quelques semaines, j'ai reçu dans ma boîte aux lettres le magazine Tonus Charente édité par le département, lequel comportait un dossier spécial intitulé "Charente plurielle", qui aborde le sujet de l'immigration en Charente. Inutile de vous dire que je me suis tout de suite sentie concernée. Après plus de 10 mois de résidence permanente à Angoulême je me rends compte que je suis très sérieusement en train de m'attacher à ce territoire, de m'approprier son Patrimoine et de rêver de m'y installer pour un petit bout de temps (même si cela semble compromis compte tenu des perspectives d'emploi dans le coin...).
Je ne sais pas si le fait d'avoir étudié le Patrimoine culturel rend l'intégration dans une nouvelle ville plus facile... sans doute que ça doit jouer. Mais il y a en Charente un je-ne-sais-quoi qui donne envie de s'attacher, une population "fière" d'être charentaise, une identité marquée. La plupart des charentais "de souche" que j'ai rencontrés jusqu'à aujourd'hui me semblent proches de leurs racines, conscients de leur culture et de leur patrimoine (même si cela reste à relativiser pour le patrimoine industriel).
Quoi qu'il en soit, ce n°72 de Tonus Charente surfe quelque peu sur la vague du débat sur l'identité nationale mais en affirmant une certaine légitimité départementale. Le courrier invitait par ailleurs à signer la pétition pour la conservation de la collectivité face à la réforme menaçante, ce que je vous encourage vivement à faire!
Les parutions de Tonus Charente peuvent être téléchargées ici et le n°72 directement là.