Comme je n'aime pas l'avion, ni le bateau, je vais demander à trois spécialistes du Maroc d'en parler : Hassan, Salima et Mohamed. Oui, trois jeunes gens qui ont récemment fait le voyage, gratuitement, aux frais de l'État français. Trois expulsés vers ce beau pays où les retraités français investissent dans la pierre, où la classe moyenne aime bronzer pour pas cher. Le Maroc oui.
Un seul problème, il est vrai, mineur : ils voudraient revenir en France, ils prétendent qu'ils sont ici chez eux. Trois voix, trois façons de dire :
«Je ne comprends pas, ma vie est en France»
Au moment où Besson prépare une loi "plus répressive" sur l’accueil des étrangers, Libération a rencontré au Maroc trois jeunes dont l’expulsion a interrompu le cursus scolaire. Touché par leurs récits, qui se croisent et s'embrassent entre incompréhension et désespoir, je les pique à Libé et vous les livre.
L'histoire de Hassan, 22 ans, expulsé en mars 2009 : pour lire, CLIQUER ICI
L'histoire de Salima, 18 ans, expulsée au début du mois : pour lire, CLIQUER ICI
L'histoire de Mohamed, 18 ans, expulsé le mois dernier : pour lire, CLIQUER ICI
Au fait, comme si les responsables de ces "éloignements" avaient, en plus, conscience de leur forfaiture et tentaient de se racheter, il semble que ces jeunes gens pourraient revenir vivre en France. Là, je fais intervenir un facteur toujours mesuré dans les politiques publiques, le coût. Je repasse la parole à Libé (je cite mes sources, moi, je ne m'appelle pas Morandini) :
20 970
C’est, en euros, selon un rapport du Sénat (2008), le coût moyen d’une expulsion, du centre d’hébergement au prix du vol aérien en passant par la mobilisation des effectifs de police.
Chers lecteurs, c'est avec votre argent (si vous avez la chance de payer des impôts) qu'on finance la campagne de l'UMP aux régionales.
Et n'oubliez pas, le 1er mars, c'est SANS NOUS.
Le site LA JOURNÉE SANS IMMIGRÉS, CLIQUER ICI.
A suivre...
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