En France, à Paris, a eu lieu dimanche 14 février 2010, un kiss-in contre l’homophobie.
Il devait à l’origine se passer devant la cathédrale Notre-Dame.
Il s’est finalement déroulé devant la fontaine de la place Saint Michel, a cause des menaces de violence des catholiques.
En effet, le 9 février, de nombreux sites catholiques avaient publié un texte commun appelant à défendre Notre-Dame contre "les extrémistes homosexuels" .
Cet appel liberticide et homophobe déclarait "L'Église n'approuve pas les relations homosexuelles (qu'elle juge "désordonnées" et contraires au plan de D.ieu pour l'homme) mais respecte et accueille toutes les personnes quel que soit leur comportement. Autant dire que ce "kiss in" contre l'homophobie devant la cathédrale de Paris est particulièrement malvenu. Étrangement, les extrémistes de la cause homosexuelle ne se rassemblent pas devant la Grande mosquée de Paris. Or, c'est en pays musulmans (où s'applique la Charia) que sont exécutés des homosexuels ! (...) Il nous fallait déjà supporter le harcèlement continuel des lobbies homos pour singer le mariage, s'en prendre à nos enfants dans les écoles (cf l'affaire du Baiser de la lune) ou réduire notre liberté d'expression. Ne laissons pas certains groupuscules prendre la mauvaise habitude de venir nous insulter devant nos églises. Ils seraient tentés de le faire ensuite dedans comme l'a déjà fait Act up. Rendez-vous dimanche à Notre-Dame pour la messe de 12h45, de façon spontanée ou avec une association, pour répondre avec fermeté et courtoisie aux provocateurs!"
Voilà le sens de la démocratie et de la liberté de ces catholiques!
Doit-on s’en étonner quand on sait l’acharnement obsessionnel du pape Benoît XVI et des prélats du Vatican contre les gays et les lesbiennes, leurs couples et leurs familles?
Rappelons que le mouvement des kiss-in contre l'homophobie a été impulsé en juin 2009 en vue de faire accepter l'homosexualité au sein de la société, loin des clichés qui participent à un rejet parfois haineux et violent, à la peur, et à la honte de soi.
Pendant cinq minutes, des gens viennent échanger des baisers avec leur partenaire afin d'interpeller les passants et de revendiquer le droit d'aimer sans se cacher.
L'événement a lieu ponctuellement, de manière fraternelle et pacifique.
Il se veut capable de rassembler les homosexuels dans leur diversité, ainsi que les bisexuels, les hétérosexuels, les transsexuels, au delà de toute divergence politique et religieuse.
Le mouvement est né de plusieurs étudiants citoyens, et non pas d'un cadre associatif, et encore moins d'un prétendu lobby extrémiste homosexuel.
Sans slogans et sans bannières, il ne s'agit pas d'une manifestation mais d'un happening sympathique et amical, qui ne se dresse pas contre une catégorie de la population mais contre l'homophobie en général et pour le respect de l'amour.
Mais l’Église catholique et ses prélats ne savent pas ce qu’est l’amour, ayant eux-mêmes décidé de nier leur affectivité et leur sexualité.
La préfecture de police avait vivement conseillé aux organisateurs d'annuler l'événement, prétextant qu'elle craignait des actes de "violence grave", et alertant sur la difficulté qu'elle aurait à assurer la sécurité des participants.
Le Kiss-in parisien a finalement eu lieu devant la fontaine Saint Michel, endroit plus romantique que le parvis de cette cathédrale, symbole de l’intolérance.
Les intolérants ont déjà réussi à faire interdire le dessin animé Le baiser de la lune, mais ils ne nous empêcheront pas de nous aimer et de nous embrasser où nous voulons... même devant leurs églises.
Quelques couples ont tout de même voulu s’embrasser sur le parvis de la cathédrale Notre-Dame.
Voilà la réaction des fascistes catholiques se réclamant du pape Benoît XVI : http://www.youtube.com/watch?v=ERG-r7i1lT4&feature;=player_embedded
Dénonçons avec fermeté cette intolérance religieuse.
Seigneur, protège l’Amour.